Marc Keller (Strasbourg) : "Ce n’est pas une banderole qui me fera changer" | OneFootball

Au cours d'un long entretien accordé au Figaro, le président du RC Strasbourg Marc Keller est revenu sur sa situation personnelle. Récemment, le dirigeant a été visé par une banderole à la Meinau.

Jour de match pour le Racing ! Ce mercredi 29 octobre, dans le cadre de la dixième journée de Ligue 1, Strasbourg va tenter de relancer la machine avec la réception d'Auxerre à la Meinau. En championnat, l'équipe de Liam Rosenior reste effectivement sur un nul contre le Paris Saint-Germain (3-3) et une défaite à Lyon (1-2). Septième à deux longueurs du podium, le RCSA a donc tout intérêt à prendre le dessus sur l'AJA pour se replacer et ne pas laisser filer ses concurrents à l'Europe. Car oui, le club alsacien, propriété du consortium américain BlueCo depuis l'été 2023, fait désormais partie des candidats aux Coupes d'Europe.

"Mon rêve est que le Racing joue la Coupe d’Europe tous les ans, confie même le président strasbourgeois Marc Keller auprès du Figaro. BlueCo nous permet d’espérer y arriver chaque année et de devenir un vrai club européen. Si on y arrive, l’histoire sera formidable pour le club, la ville et la région. Le RCSA a sa place en Europe", affirme le dirigeant, qui prend forcément plaisir à voir Emmanuel Emegha et ses coéquipiers prendre part cette saison à la Ligue Europa Conference (1 victoire et 1 nul en 2 journées).

"Je n'ai jamais vu ça"

Au cours de cet entretien, dans lequel il revient sur les ambitions et le développement du Racing, la rénovation du stade ou encore l'avenir de son coach Liam Rosenior, Marc Keller évoque la récente fronde des supporters à son égard. Lors de la réception du Havre le 14 septembre dernier (1-0), l'ancien footballeur professionnel avait même été visé par une banderole lui demandant de démissionner.

"À titre personnel, je ne suis pas touché, car je suis focalisé sur ce qu’on met en place. Pour ma mère et mes proches, c’était plus dur, commente le principal concerné. J’ai reçu tellement de messages de soutien, je n’ai jamais vu ça. Incroyable. Je ne veux pas stigmatiser parce qu’une minorité n’a pas encore accepté l’évolution et en faire une généralité. Les gens sont derrière le Racing. L’énergie est formidable. Ce n’est pas une banderole qui me fera changer. Encore moins abandonner", affirme-t-il.

Marc Keller, qui sait "où je veux aller", assure se battre "comme au premier jour pour le RCSA. Je me sens très bien à Strasbourg. On avance, c’est formidable. La très grande majorité a compris le projet. L’ultra-minorité qui a des interrogations, on lui répond avec les résultats et le terrain. J’espère qu’on arrivera à réunir tout le monde, car le Racing est meilleur quand il est uni", termine-t-il.

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