Marius Trésor : « ‘C’est Monsieur Claude Bez, le président des Girondins de Bordeaux. J’aimerais vous avoir pour la saison à venir. Qu’est-ce que vous en pensez ?’ J’ai dit oui » | OneFootball

« On avait de quoi faire beaucoup de choses mais à Marseille, rien ne se passe comme on veut. Il y a toujours des petits grains de sable qui empêchent que la machine ne tourne normalement. Cette saison-là, il y a eu tellement de changements au sein de l’Olympique de Marseille qu’on s’est retrouvés là. Même moi, les derniers matchs je ne les ai pas joués parce que le directeur sportif, qui était un ancien joueur de Marseille, Bernard Bosquier, a décidé de m’évincer. Donc je ne pouvais plus rester à Marseille. Je me rappellerais toujours de ce moment-là où la saison est terminée. Je suis chez moi, il n’y a pas de téléphone portable à cette époque-là, et mon téléphone fixe sonne. On était au mois de Juin. Je décroche ‘Monsieur Trésor ? Oui. C’est Monsieur Claude Bez, le président des Girondins de Bordeaux. J’aimerais vous avoir aux Girondins de Bordeaux pour la saison à venir. Qu’est-ce que vous en pensez ?’ J’ai dit oui. »

« Si j’avais un agent ? Non je n’avais pas d’agent, Il y avait un gars qui me conseillait, Bernard Genestar, qui était l’agent de Michel Platini. En Novembre 79 il était monté avec moi à Munich parce que Beckenbauer était parti aux Etats-Unis et l’équipe du Bayern voulait que je vienne. Donc je suis monté, j’ai passé la visite médicale, tout était ok. Je reviens à Marseille, il prennent contact avec le club. Il me restait six mois de contrat et Bernard Bosquier, en tant que directeur sportif, avait demandé 2 millions de francs. A cette époque-là, pour six mois de contrat restant c’était trop. Cela faisait 200 millions d’anciens francs et ça a capoté comme ça. »

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