Martigues espère encore rester en Ligue 2 grâce à la DNCG | OneFootball

Relégué sportivement en National après une saison agitée, le FC Martigues garde un mince espoir de maintien en Ligue 2.

Le FC Martigues pensait devoir refermer la parenthèse Ligue 2 aussi vite qu’il l’avait ouverte. Dix mois après sa montée depuis le National, le club provençal a terminé la saison 2024-2025 à la 17e place du classement avec 32 points, à une unité seulement du premier barragiste, Clermont (16e), et à six longueurs du Red Star (15e), premier non-relégable. Un retour express à l’étage inférieur, mais pas encore totalement acté sur le plan administratif. Car l’espoir reste permis. En cas de relégations prononcées par la DNCG à l’encontre d’autres clubs de Ligue 2 — une éventualité évoquée dans les coulisses, bien que sans cible clairement identifiée à ce stade — Martigues pourrait être repêché. Une hypothèse que le club prend au sérieux. "Qui n’y croit pas ?", interroge Djamal Mohamed dans des propos relayés par MaLigue2.com. "Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde y croit. Il faut préparer un bon dossier pour la DNCG. Personnellement, je fais confiance aux personnes qui le font, le président et l’actionnaire. Je suis confiant."

La relégation du FCM s’explique en grande partie par un début de saison manqué. Contraint de disputer ses premiers matchs loin de ses bases, le club n’a pas joué au stade Francis-Turcan durant les premiers mois. "Ne pas pouvoir jouer à domicile sur les 6 premiers mois a été un échec total. Jouer au Vélodrome, à Gueugnon, ce sont des échecs financiers et sportifs", reconnaît le directeur sportif. Martigues boucle ainsi la phase aller à la dernière place avec seulement 12 points en 17 journées. Le choix de Thierry Laurey sur le banc, en remplacement de Grégory Poirier parti au Red Star, ne s’est pas révélé concluant. "Je ne vais pas faire son procès, mais c’était très compliqué de travailler avec lui", confie Mohamed. "Il y avait une vraie cassure entre lui et le groupe. Avec du recul, même le président pense que ça a duré trop longtemps."

Le licenciement de Laurey en décembre et l’arrivée d’Hakim Malek, promu depuis le niveau National 3, changent la donne. Sous sa houlette, Martigues redresse la tête et enregistre 20 points sur la phase retour, 12e équipe du championnat sur la période. "Le groupe a repris confiance. Si Hakim arrive un peu plus tôt, je pense que le maintien est acquis. On est au moins barragistes, tout le monde est d’accord là-dessus." Malgré la descente, la direction du club souhaite miser sur la continuité. Des discussions sont en cours pour prolonger l’aventure avec Hakim Malek. "On veut continuer sur la dynamique de la deuxième partie de saison. Pourquoi se tirer une nouvelle balle dans le pied ?", interroge Djamal Mohamed. Le directeur sportif affirme avoir confiance en l’actionnaire principale, Galeb-Roskopp, ainsi qu’en Rob Roskopp et Nisa Saveljic, associés au sein de la société EU FUTBOL LLC, propriétaires du club.

Le point sur l'effectif

Côté effectif, des cadres comme Yannick Étilé, Samir Belloumou, Karim Tlili, Oucasse Mendy, Yanis Zouaoui ou encore Mohamed Bamba sont encore sous contrat. D’autres, comme Yanis Hadjem, Milan Robin, Alain Ipiélé, ont choisi de rester libres pour maximiser leurs chances de rebondir en Ligue 2. À l’inverse, Abdoul Diawara, Romain Montiel ou Akim Djaha devraient quitter le club. Des transferts payants sont possibles, notamment pour Mendy ou Étilé, très sollicités selon Mohamed. Le FCM se prépare ainsi à deux scénarios pour la saison à venir : repartir en National, ou être repêché administrativement. "On veut garder le statut professionnel quoi qu’il arrive", affirme Mohamed. "Même si on descend, Martigues a l’image d’un club qui peut remonter. On ne va pas rivaliser avec Valenciennes, Sochaux ou Caen en termes de moyens, mais on aura notre mot à dire."

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