Matias Soulé : « Je veux aider la Roma à retourner en LDC – Pas de revanche contre la Juve ». | OneFootball

Matias Soulé a grandi à la Juventus, mais il est désormais l’avenir de la Roma. Avant le match à l’Olimpico contre son ancienne équipe lors de la 31ème journée, le jeune argentin s’est exprimé dans les colonnes de La Stampa. Voici ses paroles.

Que représente ce Roma / Juve…

« Un match spécial, j’ai passé 5 ans à la Juve ».

Arrivé à Turin en provenance de Vélez en janvier 2020, juste avant le Covid : comment s’est passé l’acclimatation avec l’Italie pour un adolescent argentin en cette période particulière ?

« Je m’y suis habitué assez vite. L’Italie et l’Argentine sont des pays très similaires : non seulement au niveau de la langue, mais aussi du mode de vie ».

À la Juve, après les jeunes, vous avez intégré la Next Gen, véritable vivier de nombreux autres talents…

« Un transfert qui m’a beaucoup aidé. En Serie C, j’ai beaucoup progressé physiquement et techniquement ».

Recommanderiez-vous de créer une deuxième équipe à la Roma également ?

« Cela aiderait certainement les jeunes ».

A la Juve, vous aviez déjà croisé la route de Dybala. Pouvez-vous nous expliquer votre lien particulier ?

« Jouer avec Dybala était un rêve que j’avais depuis enfant. Mes idoles étaient Paulo, Agüero et Tevez. Il m’a beaucoup aidé : nous avons une belle amitié, nous passons beaucoup de temps ensemble ».

D’autres Argentins vous ont également aidée ?

« Oui, tous ceux que j’ai pu rencontrer, de Paredes à Di Maria ».

Qu’avez-vous appris des entraîneurs que vous avez eus ?

« Tout le monde m’a donné quelque chose ».

Des similitudes entre les différents entraineurs ?

« De Rossi peut rappeller vaguement Di Francesco, Ranieri et Allegri se ressemblent également ».

Qu’est-ce qui vous a convaincu dans le projet Friedkin ?

« J’ai discuté avec De Rossi et les propriétaires : ils m’ont convaincu. J’ai compris dès le premier appel que je viendrais ici ».

À Rome, vous avez eu 3 entraîneurs différents. Comment avez-vous vécu le limogeage de De Rossi ?

« C’étaient des moments difficiles, mais c’est le football, tout peut arriver… ».

Votre relation avec Ranieri ?

« Il m’a beaucoup aidé, et je l’en remercie. Il me laisse la liberté, dans les derniers mètres, de pointer l’adversaire et de voir le but ».

Qu’est-ce qui a changé à la Roma ?

« L’air que vous respirez. Le coach a apporté sérénité et confiance ».

La qualification pour la Ligue des Champions dépendra-t-elle du match Roma-Juve ?

« Il reste huit finales : il faut prendre des points ».

Ressentez-vous le poids de l’absence de Ligue des Champions depuis six ans ?

« Oui, notre objectif est d’y retourner ».

Si vous marquez dimanche, allez vous fêter le but ?

« Je n’y ai pas encore pensé. D’habitude, je n’exulte pas trop ».

Votre position préférée sur le terrain ?

« Partir de la droite. Je me considère comme un ailier libre ».

Vous serez Satisfait à la fin de la saison si…

« Si je marque le plus de buts possible pour aider l’équipe. Mais le plus important serait d’atteindre la Ligue des champions ».

Si la Roma allait en LDC et pas la Juve, serait-ce une petite revanche ?

« Non, je n’ai pas de revanche à prendre et maintenant je ne pense qu’à la Roma ».