Matthieu : "J'aime transmettre ma passion de l'AS Monaco à mes enfants" | OneFootball

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·29 octobre 2025

Matthieu : "J'aime transmettre ma passion de l'AS Monaco à mes enfants"

Image de l'article :Matthieu : "J'aime transmettre ma passion de l'AS Monaco à mes enfants"

Pour mettre en lumière les supporters de l’AS Monaco qui portent les Rouge et Blanc dans leur cœur, la série qui leur est dédiée se poursuit. Pour le 6e épisode de la saison, pars à la rencontre de Matthieu, originaire de Vendée et membre du CSM Grand Ouest.

C’est une passion qui se transmet de génération en génération. Supporter de l’AS Monaco depuis la fin des années 1990, Matthieu, 38 ans, vit désormais son amour pour le Club avec ses deux derniers enfants, avec qui il est allé en Principauté cet été. Originaire de Montaigu en Vendée, ce responsable administratif nous raconte notamment cette anecdote, ainsi que ses souvenirs en rouge et blanc, à quelques heures du déplacement à Nantes (21h05), au cours duquel il sera en parcage. Interview. 🎙️


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Bonjour Matthieu. Depuis quand et pourquoi supportes-tu l’AS Monaco ?

C’est vraiment depuis tout petit, j’avais 10-11 ans. Mon papa est fan de foot, je regardais donc les matchs avec lui. Je suis tombé tout de suite sous le charme de l’AS Monaco, il n’y a pas eu d’autre club, malgré le fait que je sois à côté de Nantes. Ma famille et mes proches ne connaissaient pas trop la raison. Je dirais que c’est grâce au style de jeu et de la Principauté en elle-même. Et puis je suis tombé dedans à l’époque des Fabien Barthez, Thierry Henry, David Trezeguet à la fin des années 1990, avant le titre de 2000. C’était magnifique, sans oublier Sonny Anderson avant.

Forcément, je me fais un peu chambrer au boulot, habitant à côté de Nantes, car pour eux, il n’y a pas beaucoup de supporters monégasques. Alors que c’est faux puisque nos parcages sont bien remplis à chaque fois comme à Angers, la dernière fois, où nous étions 500. On sera également nombreux à La Beaujoire ce mercredi. Mais on va dire que c’est de bonne guerre.

Supporter Nantes ne t’a jamais attiré ?

Du tout malgré la proximité. Je le répète, c’est vraiment le style de jeu du club et la Principauté, il y a vraiment un climat particulier. Pour l’anniversaire d’Arsène Wenger, j’ai revu l’une de ses interviews où il disait que lorsque tu joues pour l’AS Monaco, il faut mouiller le maillot pour la Principauté. Ce n’est donc pas comme un club quelconque, tu as la fierté de porter ce maillot. J’ai vraiment aimé ce qu’il expliquait.

Et puis, Arsène est un entraîneur magique, tout comme Jean Tigana, Claude Puel, Didier Deschamps, Claudio Ranieri ou Leonardo Jardim avec l’épopée européenne réalisée en 2017 et les matchs de légende contre Dortmund et Manchester City. J’ai encore l’image en tête du piqué de Radamel Falcao qui lobe le gardien. Il y avait aussi Bernardo Silva ou Fabinho, le maestro des pénalties.

Est-ce compliqué de supporter l’AS Monaco quand tu habites près de Nantes ?

Forcément, je me fais un peu chambrer au boulot, habitant à côté de Nantes, car pour eux, il n’y a pas beaucoup de supporters monégasques. Alors que c’est faux puisque nos parcages sont bien remplis à chaque fois comme à Angers, la dernière fois, où nous étions 500. On sera également nombreux à La Beaujoire ce mercredi. Mais on va dire que c’est de bonne guerre. L’avantage du club est que tu peux te promener avec le maillot et l’écharpe partout dans les rues adverses.

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Tu m’as évoqué des joueurs formés au club au début. Est-ce vraiment quelque chose qui te tient à cœur ?

Je trouve ça beau, oui, de former des jeunes qui sont prometteurs et de les faire progresser. On l’a notamment vu par le passé avec Thierry Henry, Emmanuel Petit ou David Trezeguet. Encore aujourd’hui, Kylian Mbappé sort de l’AS Monaco, tout comme Maghnes Akliouche. On le voit derrière en Equipe de France puisque beaucoup de joueurs proviennent de la formation monégasque. Ça veut tout dire du potentiel du club. Pour en revenir au champion de France 2017, il était là depuis plusieurs années avant de jouer. Leonardo Jardim ne l’a pas lancé de suite, il a attendu un petit peu et lui a d’abord fait jouer des bouts de match.

Ce que j’aime n’est pas de les lancer et les griller tout de suite. Ils sont jeunes dans leur tête, on connaît le milieu du foot aujourd’hui, c’est un peu argent à fond et cela peut vite leur monter à la tête. A Monaco, il y a cet esprit-là de les protéger, de les faire progresser doucement sans les griller, c’est appréciable. C’est chouette de leur faire confiance car la jeunesse est également là. A côté du stade, il y a La Diagonale où ils habitent. C’est un climat vraiment serein pour travailler et je pense qu’ils sont protégés de tout ça. Il y en a tellement qui sortent, c’est un véritable vivier dans un centre de formation très performant.

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As-tu déjà assisté à un match au Stade Louis-II ?

J’ai fait un seul match, c’était face à Montpellier pour les 100 ans. C’était un moment magique et magnifique. J’avais réservé le vol et l’hôtel longtemps à l’avance car je ne voulais pas le rater. Je me suis fait un week-end de plaisir. Ce n’était pas un grand match, on ne l’avait emporté que 2-1 grâce à un but de Lamine Camara à la toute fin mais ce sont les animations que je retiens principalement.

Comme beaucoup, c'est forcément l’épopée européenne de 2004. Ce qui est dommageable est la finale perdue contre Porto. Je me souviens de la blessure de Ludovic Giuly à la vingtième minute. Il sort en pleurs, c’est là qu’on se dit que ça allait être compliqué. C'est vraiment dommage de ne pas avoir fini vainqueur de la Ligue des Champions.

J’avais notamment pu rencontrer Emmanuel Petit qui était en dédicace sur le parvis puis il y a eu toute la présentation des anciens joueurs, ce qui m’a permis de revoir des légendes du club à l’occasion d’un tour d’honneur. Le ballon du match a également été parachuté depuis les airs, puis il y a eu le feu d’artifice et les jeux de lumière, c’était magnifique. C’était vraiment une super soirée !

Et as-tu l’habitude de faire des déplacements hors Nantes ?

Je fais majoritairement Nantes et Angers. J’essaye également à proximité comme Rennes et Lorient. Mais dès que je peux, je descends justement en avion à Monaco mais ça représente un coût, en plus de la distance. Je pense me faire peut-être celui de Galatasaray. Après, il y a la vie de famille avec les enfants et le travail. J’ai 38 ans, tu as forcément plus d’impératif que quand tu as la vingtaine, sans enfants. Je regarde donc les matchs à la télé, je les soutiens à distance.

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Quel serait ton meilleur souvenir en tant que supporter de l’AS Monaco ?

Comme beaucoup, c’est forcément l’épopée européenne de 2004. Ce qui est dommageable est la finale perdue contre Porto. Je me souviens de la blessure de Ludovic Giuly à la vingtième minute. Il sort en pleurs, c’est là qu’on se dit que ça allait être compliqué. C’est vraiment dommage de ne pas avoir fini vainqueur de la Ligue des Champions.

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Quand je vois le parcours européen, entre le 8-3 face à La Corogne, les matchs contre Chelsea avec l’époque de Marcel Desailly et Claude Makelele, le Real des Galactiques de Zizou, Ronaldo ou Luis Figo, c’était monstrueux ! Le retour était magnifique avec la talonnade de Ludovic Giuly et le but de Fernando Morientes.

Qui seraient tes joueurs préférés ?

Fernando Morientes est un joueur que j’ai adoré. Il fait partie de ceux qui avaient la classe et qui en imposaient, c’était plus que des footballeurs. Radamel Falcao fait également partie de cette caste, tout comme Dimitar Berbatov. Je me souviens d’un match contre Nice où il lobe le gardien dans un angle improbable. Certes, il n’était pas rapide mais il avait la classe. C’est ça qui est beau, j’aime cet esprit-là.

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Nous avons aussi visité le stade en allant dans les vestiaires pour découvrir l’environnement des joueurs, c’était vraiment chouette. On a également été au Centre de Performance. C’était génial parce qu’on a pu rencontrer les joueurs, ce qui a permis de faire des selfies avec les enfants. C'était vraiment magique, d’autant que tous ont joué le jeu. J'aime bien le fait de leur transmettre ma passion.

MatthieuSur la passion transmise à ses enfants

Tes enfants supportent-ils également l’AS Monaco ?

Oui, ils ont pris un peu le pas de leur papa. Cet été, je leur ai acheté des maillots et leur ai fait la surprise à mes deux derniers, qui ont 11 et 9 ans, de les emmener à Monaco sans leur dire. Dès qu’on voyait un panneau Monaco, je ne disais trop rien, je leur disais de regarder ailleurs. Et puis, nous sommes arrivés là-bas et ils m’ont dit : « papa, on est à Monaco, c’est trop bien ! » On a été à la Tête de Chien où on a une vue magnifique sur la Principauté. Ils commençaient presque à pleurer et je leur ai montré les maillots que j’avais commandés. Ils n’étaient pas floqués, nous sommes donc allés à la boutique officielle pour les faire floquer avec leur prénom. C’est un beau souvenir pour eux comme pour moi.

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Nous avons aussi visité le stade en allant dans les vestiaires pour découvrir l’environnement des joueurs, c’était vraiment chouette. On a également été au Centre de Performance. C’était génial parce qu’on a pu rencontrer les joueurs, ce qui a permis de faire des selfies avec les enfants. C’était vraiment magique, d’autant que tous ont joué le jeu. J’aime bien le fait de leur transmettre ma passion. Ils ont grandi et quand tu leur demandes quel club ils supportent, ils te répondent évidemment Monaco. Il y a cette petite fierté, en tant que papa, de transmettre ton plaisir et ta passion de génération en génération.

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Est-ce que tu fais une collection de maillots ?

J’aime beaucoup les maillots, j’ai forcément celui des 100 ans. C’était obligé de l’avoir. Je n’ose pas trop le porter et le mettre ensuite dans la machine pour ne pas trop l’abîmer et qu’ils déteignent. J’ai également le maillot de 2004 avec les anciens sponsors. J’en ai 4-5 à la maison. Pour moi, c’est important car ça représente aussi le Club. J’aime aussi prendre des maillots pour mes enfants.

Quand ils sont petits, les tailles changent vite donc il faut en prendre souvent. Mais ça ne me dérange pas parce que c’est pour leur transmettre ma passion. Et puis, ils sont tellement beaux en rouge et blanc. Je regarde actuellement mes clés de voiture, j’ai le porte clé des 100 ans par exemple. J’ai également plein d’objets de goodies à la maison, des écharpes… J’aime beaucoup collectionner tout ça.

Fais-tu partie d’un groupe de supporters ?

Oui, le CSM Grand Ouest. Il a démarré en septembre, on a quasiment tous fait le déplacement à Angers. On va se retrouver à Nantes désormais. Je trouve ça bien d’avoir une antenne officielle et je voulais vraiment adhérer à un groupe qui fait partie du CSM. Dès qu’il a été créé, je me suis abonné. Ça se passe très bien avec Clément, le Président. Le groupe est sympa, on a un groupe WhatsApp pour discuter le soir des matchs. Je trouve ça chouette de partager sa passion, chose que je ne peux pas forcément faire au travail, où mes collègues vont supporter d’autres clubs.

Pour terminer, est-ce que tu as un pronostic pour ce match ?

Je vois bien un petit 3-1 pour Monaco. J’ai vraiment apprécié le match contre Tottenham alors que ce n’était pas forcément gagné d’avance sur le papier. Je trouve que Sébastien Pocognoli a apporté quelque chose depuis son arrivée On a déjà vu de la stratégie de jeu, des automatismes, et c’était nettement mieux dans le contenu. Face aux Spurs, c’était leur meilleur match, ils ont mouillé le maillot en allant de l’avant. Nantes n’est pas au mieux de sa forme, de notre côté, on monte en puissance. Nous ne sommes pas décrochés d’un point de vue comptable mais il ne faut pas lâcher.

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