Mbappé impressionne à Lille, Castro (Nantes) inflexible sur sa philosophie, du temps demandé à Monaco pour Pocognoli | OneFootball

Ethan Mbappé prend de plus en plus de galon du côté de Lille. Dans le même temps, Luis Castro, qui le défiera avec Nantes ce soir, reste inflexible sur sa philosophie tandis que du temps est demandé à Monaco pour Sébastien Pocognoli.

Buteur il y a deux semaines face au Paris Saint-Germain (1-1), Ethan Mbappé est en train de faire son trou à Lille. Avant le déplacement à Nantes ce dimanche soir (20h45), le frère cadet de Kylian a reçu les éloges de Bruno Genesio. Dans des propos rapportés par L'Equipe, le coach du LOSC a avoué être sous le charme de l'ancien Parisien, qui a joué un bien vilain tour à son ancien club il y a deux semaines.

L'entraîneur lillois est surtout conquis par sa polyvalence : "Il m'a même dit qu'il avait joué arrière gauche à ses débuts. Je le mets à droite car il a la vitesse, la faculté à reproduire les efforts à haute intensité et proche du but, il se procure des occasions à chaque fois. Et il est attiré par le but. Mais il est capable de jouer au milieu, bien sûr. Surtout, il est frais, ne se pose pas de questions, qu'il entre 5 minutes ou plus. Cette insouciance me plaît" a-t-il confié.

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Mbappé et ses coéquipiers défieront ainsi le Nantes de Luis Castro. Dans un entretien accordé au quotidien sportif, le Portugais est resté ferme sur sa philosophie, et ce, qu'importe le classement de son équipe, elle qui est actuellement quinzième : "Nous sommes sur la bonne route. C'est sur ça que je suis concentré. Vous le savez comme moi, il n'y a pas d'argent en France. Quand je dis à mes amis que les clubs portugais ont plus de droits télé qu'en France, ils me répondent ''comment ?''. Donc, par rapport à nos moyens, je pense qu'on fait les choses pas si mal en ce moment."

Il a ensuite poursuivi : "Mais je sais ce que je veux, j'espère changer un peu le football que l'équipe joue. Après, je ne sais pas quand ça va arriver. Quand (Pep) Guardiola arrive à Manchester City (en 2016), il change très vite la façon de jouer. Mais quand tu as beaucoup d'argent, c'est facile. Il y a une autre approche : travailler jour après jour et s'améliorer avec le temps. Cette saison, il y a déjà eu des matches de bon niveau pour seulement deux mois et demi de travail. Par exemple, à Strasbourg (0-1, le 24 août). Mais on sait aussi que ça ne va pas toujours être comme ça. Tu progresses, tu tombes, tu progresses, tu tombes..."

Kehrer et Coulibaly demandent du temps pour Pocognoli

Enfin, à Monaco, les attentes étaient grandes pour les débuts de Sébastien Pocognoli sur le banc mais qui se sont finalement terminés sur le score d'un but partout. Pour Thilo Kehrer, il est important de laisser du temps au coach belge : "Il y a un positionnement à trouver et que nous avons essayé de travailler ces derniers jours. Avec le temps et la répétition des entraînements, cela va devenir une habitude, car c’est une histoire d’automatismes. Il y a évidemment des choses que nous devons améliorer. Le coach voulait que nous montrions la base sur le terrain, dans l’attitude et la mentalité."

Un sentiment partagé par Mamadou Coulibaly : "C’est un résultat décevant, car nous étions venus pour prendre les trois points. Malheureusement ce n’est pas le cas, mais il ne faut pas oublier qu’il y a eu un changement de coach. Il a des idées claires, des principes de jeu définis avec du pressing et de l’intensité tout en étant capables de conserver le ballon, mais c’était un peu juste pour les mettre en place en quelques jours seulement."

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