"Même mené, on ne baisse jamais les bras" : les joueurs de l'Équipe de France Espoirs révèlent les secrets de leur mental d'acier | OneFootball

"Même mené, on ne baisse jamais les bras" : les joueurs de l'Équipe de France Espoirs révèlent les secrets de leur mental d'acier | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Foot National

Foot National

·23 juin 2025

"Même mené, on ne baisse jamais les bras" : les joueurs de l'Équipe de France Espoirs révèlent les secrets de leur mental d'acier

Image de l'article :"Même mené, on ne baisse jamais les bras" : les joueurs de l'Équipe de France Espoirs révèlent les secrets de leur mental d'acier

Au terme d’un quart de finale renversant face au Danemark (3-2), les Espoirs français ont écrit une nouvelle page de leur aventure à l’Euro U21. Découvrez la réaction de Quentin Merlin, Djaoui Cissé et Matthis Abline

Les Bleuets ont encore fait chavirer leur destin. Comme face à la Géorgie en phase de poules, les voilà une nouvelle fois revenus de l’enfer pour s’offrir une place en demi-finale de l’Euro U21. Face au Danemark, ils étaient menés deux fois au score, mais n’ont jamais cédé. À entendre les réactions dans le vestiaire français, ce renversement est bien plus qu’un simple scénario : c’est une mentalité forgée depuis plusieurs semaines. "On travaille depuis maintenant trois semaines et aujourd’hui, on récolte les fruits", résume Matthis Abline. "Même mené, on ne baisse jamais les bras. Un match de football, c’est long, 95 minutes voire plus. On s’est accroché jusqu’au bout et on a réussi à revenir au score puis à gagner le match. On est capables de faire de belles choses, ensemble, car on travaille les uns pour les autres."


Vidéos OneFootball


L'Allemagne au prochain tour

Cette idée de collectif est aussi au cœur du discours de Djaoui Cissé, l’un des moteurs de cette équipe malgré son jeune âge (21 ans). "Le match a été compliqué, face à une équipe compacte, qui a très bien défendu. Quand on a été mené au score, tout le monde est resté positif. On pensait que l’on pouvait revenir et c’est ce qui s’est une nouvelle fois passé." Posé, lucide, le milieu a senti le vent tourner : "Sur le terrain, je suis resté très calme car je sentais les Danois étaient en train de baisser physiquement et je me doutais qu’on allait avoir des occasions."

Le but égalisateur signé Quentin Merlin symbolise cette bascule. 'Au début, je voulais frapper du pied droit. Quand j’ai vu que j’avais de l’espace, je me suis remis sur mon gauche et j’ai vu un angle de frappe "tout droit". C’est une situation sur laquelle je travaille à l’entraînement. J’adore être comme ça, dans le cœur du jeu", explique le latéral. "Être leader, c’est aussi être décisif. On a un peu plus d’expérience par rapport à certains, mais tout le monde a pris en maturité. On voit par exemple Djaoui (Cissé) qui est plus jeune mais très performant. Cela crée une belle alchimie au sein du groupe." La qualification en demi-finale, la première depuis 1996, donne de l’élan. "C’est une belle soirée car on a réussi à se qualifier mais on a encore envie d’aller plus loin", prévient Cissé. L’Allemagne attend les Bleuets mercredi, pour une place en finale.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.

À propos de Publisher