Parisfans.fr
·8 décembre 2025
« Méprisé » pour sa taille, João Neves raconte son ascension jusqu’au PSG

In partnership with
Yahoo sportsParisfans.fr
·8 décembre 2025

À 21 ans, João Neves, milieu du Paris Saint-Germain, est revenu pour le site du club, sur son enfance, marquée par les doutes liés à sa petite taille et à un physique jugé insuffisant. Il dévoile comment il a compensé par l’intelligence, l’intuition. Une maturité rare, qui l’a conduit à devenir une pièce centrale du PSG champion d’Europe.
Neves enfant (retro)
Ils me méprisent à cause de ma taille et parce que ma force physique n’est pas très grande. Mais, l’intelligence compte aussi. Quand on n’a pas le corps qu’il faut, il faut avoir de l’intelligence. Cela ne s’explique pas. Moi, je fais, je ne pense pas. Tout le monde me dit : « Non, ce n’est pas une question de physique. C’est dans ta tête. »
Neves réagit à la vidéo.
J’avais 14 ou 15 ans, je ne me souviens plus très bien. C’est à ce moment-là que j’ai été appelé pour la première fois dans l’équipe portugaise des moins de 15 ans. Ils ont choisi quatre ou cinq joueurs, et j’étais l’un d’entre eux, mais quand je dis dans cette vidéo qu’il me méprisait à cause de ma force et de ma taille, je voulais dire que, dans un match avec moi, dans un duel, il n’y avait pas si fort, parce qu’ils pensaient qu’ils allaient gagner. Ils étaient à leur surpris par ma façon de jouer, parce que je ne manquais jamais de me donner à 100 % dans n’importe quel duel ou n’importe quelle action de mon jeu. C’est pour ça que je disais qu’il me méprisait, y compris dans leurs chants.
Il fallait marquer un joueur pour éviter une tête, ils marquaient toujours les plus grands et finissaient par me laisser seul. Donc ma maturité, ma façon de voir les choses devaient toujours être un peu plus avancées que celle des autres. Je devais savoir comment me positionner, quand sauter et connaître les timing. Et c’est la répétition tes actions. Plus on a d’action à l’entraînement et en match, plus en perfectionne ses actions et plus on arrive à un point où on agit sans réfléchir. Ça devient de l’intuition.
De nos jours, le football est de plus en plus tactique. Je pense que l’intelligence qui consiste à savoir comment se positionner, quand faire une touche ou bien deux, quand faire avancer le ballon, quand arrêter le jeu, quand accélérer, c’est probablement le facteur le plus important dans le football d’aujourd’hui. Il est évident que plus on est endurant, plus on est fort, plus on est rapide, plus on joue bien. Mais je ne pense pas que ce soit le plus important. Je pense que j’ai toujours eu cette vision de voir le football, il faut être plus intelligent, pour anticiper les mouvements, pour anticiper les actions.
Je ne me voyais donc pas comme un attaquant ou un défenseur. Le milieu de terrain a toujours été le meilleur choix pour moi. Parce que je veux être un joueur complet, je veux pouvoir faire un peu tout. Et je pense que le football est très lié au milieu de terrain, à la défense, à l’attaque, aux pas et à la récupération. Je pense donc avoir trouvé la position qui me convient le mieux sur le terrain. En ce qui concerne les buts de cette saison, notre jeu, comme tout le monde le sait, n’est pas un jeu où l’on utilise le numéro 9, l’avant centre.
En tant que numéro 9, nous utilisons davantage un faux neuf. Les milieux de terrain entrent de plus en plus dans la zone, et nos latéraux sont de plus en plus nombreux à le faire. Il s’agit donc d’entrer dans la zone, de saisir l’occasion de tirer, de ne pas avoir peur de prendre des risques. Et je crois que je m’améliore sur ce plan là. J’ai toujours dit que c’était l’une des choses que je devais améliorer dans mon football : marquer des buts est entré dans la surface. Mais je n’étais pas pressé. Heureusement, c’est maintenant en train de s’accélérer. et nous devons continuer à avancer, car j’ai toujours suivi les mots de mon père : « le plus difficile n’est pas d’y arriver, c’est d’y rester ». Le plus difficile est donc de maintenir ce niveau, ce rythme. Mais, comme je dis toujours, pour moi, les buts ne sont pas aussi importants que la victoire de l’équipe.
Une stimulation de l’individu. Mais comme tout le monde le sait, et c’est normal, nous avons une grande responsabilité cette année. Nous sommes les vainqueurs en titre de la Ligue des Champions, mais pour le reste, c’est match après match. Nous savons que nous nous qualifierons très certainement pour la prochaine phase parmi les 24. Mais notre objectif est d’être dans les 8 premiers et c’est ce que nous devons faire match après match, comme nous l’avons fait l’année dernière. L’année dernière a été une saison horrible pour le PSG en termes de Ligue des Champions et elle s’est terminée de la sorte. Mais nous avons pris des choses les unes après les autres. Nous n’avions rien à perdre et je pense que c’est la même chose cette année. Nous savons que nous avons une responsabilité, nous sommes les détenteurs actuels de la Ligue des Champions, mais nous savons que nous avons les qualités et la bonne équipe pour la gagner à nouveau.









































