Mercato : Arnaud Pouille justifie le retour de Jérémy Jacquet | OneFootball

Recrue de la défense dans son propre club formateur, Jérémy Jacquet a suscité quelques interrogations, Rennes ayant été contraint à verser une indemnité pour le faire revenir (…)

Recrue de la défense dans son propre club formateur, Jérémy Jacquet a suscité quelques interrogations, Rennes ayant été contraint à verser une indemnité pour le faire revenir de Clermont.

C’est un mouvement qui a fait beaucoup parler durant ce mercato. Avec Lilian Brassier et Anthony Rouault, Jérémy Jacquet est amené à tenir la défense du Stade rennais sur cette seconde partie de saison, après avoir évolué à Clermont en Ligue 2 depuis un an. Prêté l’hiver dernier, le défenseur sous contrat avec Rennes jusqu’en 2027 avait de nouveau été prêté cette saison en Auvergne, jusqu’en fin de saison.

« On a opté pour un choix clair, de ramener dans l’effectif la connaissance de la Ligue 1. De l’identité. Lilian Brassier fait partie de ces choix. Jérémy Jacquet aussi. Je pense que c’est important. Au-delà de ça, c’est créer une ossature qui doit être stable et porter le projet à moyen terme », argue Arnaud Pouille, qui s’explique aussi sur l’indemnité versée à Clermont, sans la dévoiler. Une indemnité de 900 000€ a précédemment été évoquée par différentes sources.

Pas de clause de retour comme Samaké, selon Pouille

« Sur les chiffres, si je faisais la somme de tous ceux que j’avais lu et que je les mettais sur un tableau, on pourrait y passer deux jours et bien rigoler. Mais c’est comme ça, ça fait partie d’une certaine forme de déstabilisation. Ce n’est pas grave », commence le président rennais. « Sur Jérémy, ce qui est certain c’est que quand on est un club formateur comme nous et qu’on inscrit nos jeunes talents dans un parcours, la première des choses à faire quand vous prêtez un joueur, et on l’avait d’ailleurs avec le jeune Samaké parti à Châteauroux, c’est de mettre une clause pour une période donnée, de retour en janvier. Ce qui n’était pas le cas pour Jérémy. »

Le président en place fait ici référence au prêt de Jacquet cet été. Le joueur avait rejoint Clermont sous la direction sportive de Frederic Massara, et la présidence d’Olivier Cloarec.

« Ce n’est pas mettre de la pression, mais tout le monde sait qu’une partie de l’Europe regarde déjà Jérémy car il est un fort talent en devenir. Le club a souffert dans sa perte progressive d’identité, c’est d’avoir des jeunes talents qui portent très peu le maillot du club, et qui s’en vont les meilleurs club d’Europe ou ailleurs. L’idée, avec Jérémy, c’est de le faire revenir pour qu’il porte le maillot et puisse s’installer chez nous dans une période donnée », poursuit Pouille.

« Alors bien sûr, il est jeune, on a conscience. Mais regardez ses matchs en Ligue 2, c’est pour ça que Clermont était complètement contre l’idée de nous le laisser. Jérémy a passé des paliers à très grande vitesse. C’était le bon moment pour qu’il revienne. On s’est retrouvés devant cette situation juridique complexe, qu’on a réglé avec Clermont et le joueur et ses conseillers. Après, ce sont des choses d’ordre privé avec les personnes. On ne va pas s’étaler sur les aspects numériques. On est ravis qu’il revienne parce que c’est le bon moment ».