Mercato LOSC : Une « option d’achat » intégrée au prêt de Vincent Burlet au Stade de Reims | OneFootball

Censé être définitivement vendu au Torino, en Italie, Vincent Burlet a finalement été prêté au Stade de Reims cet été. Malgré ce côté « momentané », son départ du LOSC pourrait s’avérer être définitif.

« C’est un garçon qui a des qualités et qui, je pense, peut faire une carrière », commentait Bruno Genesio au cours du mois d’août lorsque le nom de Vincent Burlet (19 ans) était évoqué. Cela pourrait ne pas être au LOSC, où un départ définitif était à l’ordre du jour lors du mercato estival. Son cas a été évoqué en conférence de presse par Olivier Létang vendredi, lui qui présentait Calvin Verdonk (latéral gauche) aux médias.

« On a jaugé Vincent (Burlet) pendant la préparation, avouait le dirigeant lillois. Malgré une saison intéressante au Mans, en National, on a pensé qu’il nous fallait un joueur avec des qualités différentes et supérieures pour apporter plus dès cette saison », confiait-il, détaillant la stratégie du LOSC dans ce secteur de jeu.

Vers un départ définitif

L’été a ainsi été mouvementé pour Vincent Burlet, en quête d’un nouveau défi ces dernières semaines. Il devait initialement s’engager avec le Torino, un transfert sec, mais l’opération était annulée au dernier moment par les dirigeants turinois, dont la stratégie avait soudainement été modifiée suite à une gifle (0-5) subie contre l’Inter.

« C’est vrai, il devait partir au Torino sous la forme d’un transfert définitif. Tout était calé et il était déçu (lorsque tout a capoté, ndlr) », acquiesçait Olivier Létang, revenant sur ce sujet évoqué par nos soins.

Un transfert définitif, c’est ce sur quoi pourrait aboutir le prêt du latéral belge à Reims : « L’importance pour Vincent (Burlet), comme pour tous les jeunes joueurs, c’est qu’il joue. Chez nous, en tant que numéro 3, ce n’était pas possible, reconnaissait le président du LOSC. L’idée était de trouver une porte de sortie pour qu’il puisse jouer. C’est donc à Reims, en prêt avec une option d’achat qu’il sera possible de lever. Reims a la main », concluait ainsi Olivier Létang, clôturant ses confidences au sujet de Vincent Burlet.