Mercato OM : Amine Harit vers le Golfe ? | OneFootball

L’OM traverse une période de restructuration de son effectif, et la situation d’Amine Harit illustre parfaitement les défis auxquels le club fait face. Le milieu offensif marocain de 28 ans ne figure plus dans les plans de l’entraîneur Roberto De Zerbi et se trouve désormais en position de départ. Cette mise à l’écart s’explique principalement par une saison 2024-2025 largement perturbée par des blessures récurrentes qui ont empêché le joueur de retrouver son niveau de performance optimal.

Selon les informations rapportées par L’Équipe, Amine Harit dispose de contacts établis dans les pays du Golfe, où le marché des transferts demeure ouvert contrairement aux principaux championnats européens. Cette fenêtre de transfert tardive représente une opportunité stratégique pour le joueur, qui doit impérativement relancer sa carrière après une période difficile. Les discussions préliminaires auraient déjà été engagées, bien qu’aucune offre formelle n’ait encore été présentée à ce jour.

Position du club

L’Olympique de Marseille adopte une approche pragmatique concernant ce dossier. Le club cherche activement à réduire sa masse salariale, et ne s’opposerait pas au départ d’Harit si une solution financièrement acceptable était trouvée. Cette stratégie s’inscrit dans la politique globale de rééquilibrage budgétaire menée par la direction marseillaise, qui doit concilier ambitions sportives et contraintes économiques.

Pour Amine Harit, la situation présente un dilemme crucial pour la suite de sa carrière. D’un côté, rester à Marseille signifierait accepter un rôle de second plan avec un temps de jeu limité en raison de la forte concurrence dans le secteur offensif. De l’autre, une expatriation vers le Moyen-Orient pourrait constituer sa dernière opportunité réelle de retrouver un statut de titulaire et de relancer sa carrière au plus haut niveau. Contrairement à d’autres joueurs marseillais réticents à s’éloigner de l’Europe, l’international marocain se montrerait ouvert à cette perspective d’évolution géographique.

À lire aussi :