Metz : Stéphane Le Mignan reste ambitieux pour la fin de saison | OneFootball

Tenu en échec par le Red Star samedi soir, le FC Metz a peut-être perdu les points qu'il ne fallait pas. Stéphane Le Mignan continue de croire à la montée directe.

Tout était réuni pour une belle soirée à Saint-Symphorien. Une ouverture rapide du score, un public engagé, et l’enjeu clair : rester dans la course à la montée directe. Mais au bout des 90 minutes, c’est une autre réalité qui s’est imposée aux Grenats : celle d’un match nul frustrant (2-2) face au Red Star, et d’un classement qui se complique sérieusement. Metz est désormais troisième, à trois longueurs du duo de tête composé de Lorient et du Paris FC, à seulement trois journées de la fin. Stéphane Le Mignan ne masquait pas sa déception au micro de beIN SPORTS : "On se devait de gagner. On ne doit pas concéder la première situation et il y a cette erreur grossière sur le deuxième but qui nous met dans une situation délicate. Il a manqué un but."

Trois matchs avant la fin de saison

Et pourtant, les Messins avaient démarré comme il fallait. Dès la 8e minute, Kevin Van den Kerkhof trouvait la faille, à la réception d’un centre millimétré de Matthieu Udol. Idéal pour prendre les devants. Mais le Red Star a prouvé qu’il n’était pas venu en victime expiatoire. Damien Durand égalisait à la 32e, sur un bon service de Kemo Cissé, qui allait ensuite doubler la mise lui-même d’une frappe croisée au retour des vestiaires (54e). Menés, les Grenats ont su réagir. Sur un centre de Jessy Deminguet, Idrissa Gueye plaçait un coup de tête puissant pour ramener les siens à hauteur (74e). Mais le but de la victoire ne viendra jamais. Metz a certes évité la défaite, mais c’est bien un match nul au goût amer que les Mosellans doivent digérer.

"Bien sûr qu'on croit encore à la montée directe. L'écart s'est creusé ce soir (samedi) en notre défaveur. Il reste trois matchs à jouer, il faut aller chercher des victoires partout. C'est beaucoup trois matchs. Si ça ne passe pas, on passera par un autre chemin.", assure Stéphane Le Mignan. Pas question de tout remettre en question pour autant. La frustration est là, mais l’entraîneur messin tente de maintenir un cap. "La déception est réelle, des joueurs, du staff, du club en général. On voulait rester coller aux deux premières places. C'est pas le cas. C'est la loi du sport et du foot. Rien n'est fini." Avec trois rencontres à disputer – à Pau, contre Rodez et à Laval – Metz garde toutes ses chances, mais ne maîtrise plus son destin.

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