Mexique – Apertura 2024 : Cruz Azul s’accroche | OneFootball

Alors que le tournoi mexicain a passé la mi-course, l’heure est venue de faire un premier point. Et surtout de vous emmener à l’Estadio de la Ciudad de los Deportes pour vous faire vivre un choc entre Cruz Azul et les Chivas

Inside Cruz Azul-Chivas

Par Redlerouge

Pour la 9e journée de Liga MX, les Chivas de Guadalajara se déplacent à Estadio de la Ciudad de los Deportes pour affronter l’équipe du moment Cruz Azul. Les joueurs de Fernando Gago cherchent à enchainer après le succès de la journée précédente alors que pour Martín Anselmi et son équipe, il fallait oublier la défaite concédée face à l’Atlético San Luis.

Autour du stade, des petits vendeurs de tacos ou de tortas bravent la pluie et permettent de réchauffer les supporters avant leur entrée dans le stade. Ils en auront bien besoin car l’objectif sera de pousser la céleste à la victoire pour être leader incontesté du championnat. Pour cela, Martín Anselmi s’en remet à son équipe type en 5-4-1 malgré l’absence de Gonzalo Piovi. Sa compo est particulière car le défenseur central dans la ligne de 5 est en fait un milieu : Érik Lira. Il se place sur la ligne de défense et forme un triangle pointe basse avec Lorenzo Faravelli et Carlos Rodríguez permettant de contrôler le jeu de la Máquina. Anselmi semble faire son choix pour son attaquant : ce sera Ángel Sepúlveda et non Giorgios Giakoumakis qui connait une saison compliquée. De l’autre côté, les Chivas de Fernando Gago abordent ce match sans ses attaquants Cade Cowell et Chicharito qui n’ont même pas fait le déplacement. Un simple 4-1-3-2 est mis en place par l’entraineur argentin avec notamment Alan Mozo latéral de formation qui incorpore le milieu de terrain.

La première mi-temps est quelque peu ennuyante. Cruz Azul a la possession et prive Guadalajara du ballon par l’intermédiaire de son milieu très technique. Des tentatives de trouver les ailiers dans les intervalles sont tentées mais sont vite bloquées par les défenseurs des Chivas. De l’autre côté, les Rojiblancos évoluent bloc bas et procèdent à des attaques rapides lors des récupérations de balles. Cela donne quelques situations dangereuses mais rien de particulier à se mettre sous la dent pour cette première partie. Quelques tentatives de pressing haut des Chivas lors de sorties de balles de Cruz Azul plus ou moins maitrisées notamment sur Willer Ditta pour forcer la faute technique. La deuxième mi-temps reprend sans changement dans le même rythme. Leger temps fort de la Máquina à la 60e permet à Ignacio Rivero d’ouvrir le score sur corner grâce à une belle tête croisée. Ce but réveille les joueurs des Chivas qui commencent à se montrer un peu plus dangereux toujours par l’intermédiaire d’attaques rapide. Pendant la demi-heure restante, une pluie d’occasions s’abat sur le terrain et les deux équipes se rendent coup pour coup. Les joueurs de Fernando Gago mettent en évidence l’excellent gardien de Cruz Azul, Kevin Mier, trouvent même la barre transversale avec sauvetage sur la ligne par les défenseurs de la céleste qui manquent cruellement de vitesse. Malgré toutes ses occasions, Chivas n’a jamais pu égaliser. Du côté de la céleste, Anselmi a fait plus ou moins tourner son effectif au cours de la seconde période, notamment avec la rentrée du transparent Giakoumakis mais son équipe n’a jamais réussi à marquer le deuxième but signifiant la fin des débats.

Finalement, le match se termine sur un petit 1-0 d’assez bonne facture même si le score aurait pu être gonflé sans les ratés des uns et des autres dans le dernier geste et des bons arrêts de Kevin Mier. Ainsi, mention spéciale pour le gardien de la Máquina qui a su garder l’avantage pour son équipe par d’excellents arrêts. Pour les Chivas, nous pouvons souligner l’excellent match de Roberto Alvarado présent au pressing mais aussi dans l’organisation des attaques des rouges et blancs. Martín Anselmi, a dédicacé cette victoire à sa grand-mère récemment décédée et permet à son club d’être seul maitre du championnat. Pour les Chivas, le club paie un peu son inconstance et se retrouve dans la partie des barragistes et luttera jusqu’à la fin pour se défendre sa place en Liguilla.

Cruz Azul résiste

Le succès de la Máquina lui a permis de relancer sa dynamique. Les hommes d’Anselmi ont livré un deuxième acte totalement fou à Pachuca. Menés de deux buts, Cruz Azul renverse le match grâce notamment à un gros match de Giorgios Giakoumakis, auteur de deux buts et une passe décisive. Cette victoire permet au leader de maintenir à distance une autre machine à buts, Toluca. Les Diablos Rojos écrasent un Atlas qui n’avance plus (quatre défaites en cinq matchs) et se retrouve en danger dans la course à la Liguilla. Une participation à la Fiesta Grande menacée également pour l’América. Les hommes d’André Jardine se sont inclinés lors du clásico capitalino, permettant aux Pumas de prendre place dans le top 5, juste dans les pas des deux rivaux de Monterrey, et se retrouvent donc désormais exclus du top 10. Autant dire qu’il n’y a plus grand temps à perdre.

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