Lucarne Opposée
·2 mars 2023
In partnership with
Yahoo sportsLucarne Opposée
·2 mars 2023
Alors que les deux géants de Monterrey sont freinés cette semaine, Toluca et les Chivas n’en finissent plus de foncer. Les voilà désormais installés dans le peloton de tête.
Il y avait eu la défaite en ouverture, depuis, rien ne semblait arrêter les Rayados de Vuce. En déplacement au Nou Camp, on a pourtant bien cru que León allait y parvenir, imposant une belle intensité, agressant l’arrière garde des Rayados et y parvenant finalement assez rapidement par l’intermédiaire de l’excellent Lucas Di Yorio. La Fiera était alors convaincue d’avoir trouvé la clé et continuait d’appuyer notamment par des ballons mis dans le dos de la défense regia, mais Víctor Dávila et Ángel Mena ont gâché les deux meilleures opportunités offertes à León. Erreur fatale. Car même si quelque peu bousculé défensivement, Monterrey ne s’en montrait pas moins dangereux, ou plutôt menaçant, les nombreuses situations qu’il se créait étant surtout gâchée par manque de justesse dans le dernier geste. Cette justesse faisait aussi mal aux locaux lorsque Di Yorio manquait le ballon du 2-0 alors que seul face au but vide. Cette fois, les hommes de Vuce ne laissait plus passer. Aguirre lançait Duván Vergara qui était fauché dans la surface. Le temps que le VAR intervienne pour annuler un hors-jeu d’abord annoncé, le penalty était accordé et le Colombien se faisait justice. Le point était sauvé. Si la série de victoire s’arrête à sept consécutives, les Rayados grappillent encore des points sur les poursuivants.
Car dans le même temps, l’autre géant de la ville, Tigres, accueillait les Chivas pour l’un des chocs, si ce n’est LE choc, de la journée. Encore invaincus, les Felinos trébuchaient alors que la deuxième minute ne s’était pas encore éteinte sur un corner que Gilberto Sepúlveda envoyait dans le filet opposait. Le Rebaño montrait alors de belles choses et se montrait encore dangereux sur coup de pied arrêté, forçant Nahuel Guzmán, qui s’approche de son quatre centième match avec Tigres, à sauver les siens. Les vagues rouges et blanches se poursuivaient, El Patón finissait par craquer sur une frappe parfaitement placée par Ronaldo Cisneros à une dizaine de minutes de la pause. Les choses changeaient au retour des vestiaires. D’abord avec l’entrée de Luis Quiñones, puis celle de Diego Lainez, qui apportaient une verticalité jusqu’ici manquante aux offensives des locaux. Une frappe contrée de Sebastián Córdova contraignait Miguel Jiménez à une parade salvatrice et l’on se disait alors que le match pouvait basculer. Malheureusement pour Tigres, il manquait une vraie pointe à leur flèche et si Nicolás Ibáñez réduisait l’écart et entretenait l’espoir en fin de partie, le Volcán devait se résoudre à une première défaite qui place Tigres à quatre points du leader.
Et qui voit les Felinos être repris par leur bourreau du jour et ses trois victoires de rang, mais aussi par Toluca qui enchaine aussi. Les Diablos Rojos ont guère tremblé chez eux face à San Luis, pliant l’affaire dès le premier acte, et signent ainsi une quatrième victoire de rang synonyme de deuxième place. Tous profitent des points laissés en chemin par la dernière équipe encore invaincue dans ce tournoi, l’América. Les Águilas se déplaçaient au Jalisco, ont viré en tête à la pause (2-0) avant de tomber sur Brian Lozano qui allait donner à la notion de loi de l’ex une dimension artistique : d’abord un coup franc parfaitement placé juste avant la pause, ensuite une frappe monumentale en milieu de second acte. Si Israel Reyes trouvait la barre dix minutes plus tard, l’América devait donc se résoudre à se contenter du point que l’Atlas lui laissait. Et se retrouve donc bouté hors du podium.
Derrière, pendant que Santos met fin à un mois sans victoire, la remonté fantastique est amorcée pour Cruz Azul. Désormais dirigée par un Tuca Ferretti qui a confessé son désespoir de ne pas trouver de clubs après l’erreur d’avoir été diriger les Bravos, la Máquina s’impose justement face à Juárez et signe une troisième victoire de rang qui lui permet de réintégrer le top 12 avant de se rendre sur le terrain de Mazatlán, dernière équipe avec Querétaro à ne pas avoir encore goûté à la victoire en 2023.