Mission impossible pour le Boavista FC ? | OneFootball

Actuellement dernier de la Liga Portugal, le Boavista est dans une situation alarmante et espère remonter la pente.

Une première partie de saison désastreuse

Il est loin, le parcours inoubliable du Boavista au début des années 2000, porté alors par le coach emblématique Jaime Pacheco. Vainqueur du championnat face aux trois gros mastodontes habitués à se partager les parts du gâteau, le club basé à Porto avait alors effectué une prouesse inédite qui marquera à jamais les esprits. Cet épisode glorieux a malheureusement été éphémère à cause d’une succession de mauvaises décisions, empêchant le club de s’installer parmi les meilleures écuries du pays.

Entrant dans une torpeur sans avoir défini un plan d’action, le Boavista a plongé, saison après saison, et le club a multiplié les scandales et les affaires de salaires retardés ou impayés. Malgré un rachat du club en 2020 par l’entrepreneur controversé Gérard Lopez, le club n’a pas réellement connu le nouveau départ souhaité, plongeant dans une crise structurelle de plus en plus importante. Privé de recrutement durant plusieurs saisons en raison de divers manquements, les Axadrezados ont également dû se séparer de plusieurs joueurs importants, comme Bruno Onyemaechi, Gaius Makouta ou encore Vincent Sasso. Des paramètres qui ont entraîné la chute sportive du club.

Du changement pour éviter une relégation

Lanterne rouge du championnat avec 15 points glanés en 26 matchs, Boavista a connu une première partie de saison éprouvante. Devant notamment misé sur des joueurs issus de sa formation, le club a, de plus, connu quelques remous en interne, avec la démission du directeur sportif Rafael Bracali. Signe d’inquiétude à tous les étages, la formation à damier a également dû se séparer de son entraîneur Christian Bacchi pour jeter son dévolu sur une vieille connaissance, Lito Vidigal.

Un choix de raison pour la deuxième partie de la saison. D’autant plus que le Boavista a reçu une excellente nouvelle en ce début d’année, avec la fin du transferban imposé par la FIFA. Ainsi, le club portugais a pu attirer quelques noms connus comme celui de l’international français Layvin Kurzawa, l’international néerlandais Marco Van Ginkel ou encore le portier tchèque Tomas Vaclik, vainqueur notamment de la Ligue Europa avec le FC Séville.

Au début du mois de mars, les hommes de Lito Vidigal ont pu retrouver le sourire en mettant fin à une interminable série de 8 défaites en championnat, avec une victoire acquise sur la plus petite des marges contre Santa Clara (1-0). Un espoir rapidement anéanti par les deux défaites suivantes. Pour l’heure, le Boavista compte 8 points de retard sur le premier relégable. Reste à savoir si les Portugais parviendront à sortir de cette zone rouge au cours des prochains mois.