Mngqithi décrit ce qui l’a vraiment attristé après l’élimination de son équipe de la Carling Knockout Cup. | OneFootball

Le Sud-Africain est peiné par la façon dont le match s’est terminé.

Mngqithi décrit ce qui l’a vraiment attristé après l’élimination de son équipe de la Carling Knockout Cup.

À l’issue d’une cruelle élimination en demi-finale de la Carling Knockout Cup, l’entraîneur des Golden Arrows, Manqoba Mngqithi, n’a pas caché sa profonde déception. Le rêve de son équipe d’atteindre la finale s’est brisé lors d’une séance de tirs au but face aux Marumo Gallants, après un match prolongé jusqu’à la fin du temps additionnel sur le score de 2–2.

Quand le coup de sifflet final a retenti au King Zwelithini Stadium dimanche, ce sont les Gallants qui ont triomphé, s’imposant 3–2 aux tirs au but. Mais pour Mngqithi, l’essentiel ne résidait pas seulement dans le résultat — c’était la manière dont tout s’est joué qui comptait.

Dans les analyses d’après-match, l’entraîneur des Gallants, Alexandre Lafitte, a reconnu avoir opté pour un repli stratégique lors des 30 dernières minutes. Voyant ses joueurs visiblement épuisés, il a choisi de défendre bas, misant sur la loterie des tirs au but plutôt que de tenter de forcer la décision dans le jeu.

Mngqithi, cependant, avait une tout autre lecture. Fort de son expérience de tacticien chevronné, il a confié être resté optimiste jusqu’au bout. Selon lui, une telle approche négative pouvait facilement se retourner contre l’équipe qui l’adopte.

« Miser uniquement sur les penalties après avoir fermé le jeu, c’est un pari », a déclaré Mngqithi, mêlant critique et incrédulité. « J’ai toujours pensé que se replier totalement et espérer la chance lors des tirs au but n’est pas une stratégie viable. Ça peut marcher une fois, mais à terme, ça se retourne contre vous. »

Malgré sa frustration évidente face au style de jeu de l’adversaire, il a reconnu une réalité dure : les Gallants sont en finale. « Je ne peux pas dire que leur football m’impressionne », a-t-il lancé avec franchise, « mais la réalité, c’est qu’ils y sont. »

Son équipe, saluée toute la saison pour son football offensif et inspiré, a une nouvelle fois affiché du panache et de la volonté. Mais cette fois, cela n’a pas suffi.

Mngqithi a conclu par une réflexion lucide, presque poétique — un sentiment bien connu dans l’univers du sport. « Nous avons joué un football qui inspire. Nous avons suivi notre philosophie. Et pourtant, nous ne sommes pas en finale. C’est ça, le football. »