Monaco dézingue l'arbitrage français après la défaite contre Lens !  | OneFootball

Thiago Scuro, le directeur sportif de l'AS Monaco, a poussé un énorme coup de gueule contre l'arbitrage après la défaite d'hier soir face au RC Lens.

La soirée avait tout pour virer au cauchemar, et elle n’a pas déçu. Au Stade Louis-II, Monaco espérait se relancer face à Lens. Mais entre blessures en série, efficacité lensoise et décisions arbitrales très discutées, le Rocher a sombré. Score final, lourde défaite 4-1, et une colère froide qui monte en interne.

Tout avait pourtant bien commencé pour les hommes de Sébastien Pocognoli. Menés après l’ouverture du score d’Édouard (21e), les Monégasques avaient rapidement réagi grâce à Balogun (37e). Mais quelques minutes plus tard, le match a basculé. Sur un duel anodin, l’attaquant américain marche sur le pied de Sangaré. L’arbitre sort le rouge direct.

"Qui les guide, qui les forme ?"

Réduits à dix, l'ASM craque juste avant la pause. Derrière, Lens déroule, et Ansu Fati manque même un penalty qui aurait pu relancer un semblant d’espoir. Thiago Scuro, le directeur général de l’ASM, habituellement mesuré, a laissé exploser sa frustration. "Je n’aime pas trop parler de l’arbitrage, mais parfois, c’est nécessaire, malheureusement", a-t-il lâché d’entrée. Avant de dégainer : "Ce n’est pas acceptable de voir un carton rouge sur cette action. Il y a eu des situations similaires sans aucune sanction. Pourquoi le VAR n’est pas intervenu ? ‘Balo’ touche d’abord le ballon. Pour moi, ça ne devait pas être rouge. Et cette exclusion a eu une grande influence sur le match".

Le dirigeant ne s’est pas arrêté là. "Il y a beaucoup d’erreurs d’arbitrage en championnat. On parle des fautes des arbitres, mais jamais de l’organisation derrière eux : qui les guide, qui les forme ? Tant qu’on ne réglera pas ça, on n’avancera pas. Chaque semaine, une décision fait polémique. Au lieu de parler de football, on parle d’arbitrage. Ce n’est jamais positif", a conclu Scuro, visiblement à bout.

Une sortie qui ne devrait pas forcément plaire à la Ligue de Football Professionnel, qui a déjà récemment sanctionné Olivier Létang, le président de Lille, pour des propos offensifs envers l'arbitrage. Thiago Scuro sait qu'il risque de prendre cher.

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