Monaco - Manchester City : la réponse acide de Guardiola sur l'arbitre espagnol | OneFootball

Pep Guardiola a montré un certain agacement au moment d'évoquer l'arbitrage espagnol du choc entre l'AS Monaco et Manchester City.

Un match dominé, des montants qui tremblent et un scénario cruel dans les ultimes secondes. Manchester City pensait repartir de Monaco avec une victoire maîtrisée, mais une décision arbitrale controversée a tout changé dans le temps additionnel. Résultat : un nul arraché par l’ASM, et un Pep Guardiola visiblement peu disposé à tourner la page.

Longtemps, les Citizens ont semblé au-dessus. Phil Foden et Tijjani Reijnders ont tour à tour trouvé la barre, et l’intensité mise par les Anglais a asphyxié une équipe monégasque souvent réduite à subir. Pourtant, alors que le chronomètre affichait la 90e minute, une simple phase arrêtée a tout fait dérailler.

Sur un coup franc excentré, Nico González tente de contrer le jaillissement d’Eric Dier. Son pied levé heurte le défenseur anglais au visage. L’arbitre espagnol Jesús Gil Manzano laisse d’abord jouer, mais son compatriote Soto Grado, à la VAR, l’appelle pour réexaminer la scène. Après visionnage, le penalty est sifflé. Dier transforme, et Monaco arrache un nul inespéré (1-1).

"Je n’ai rien à dire sur les arbitres espagnols"

La confusion est totale au bord du terrain, un membre du staff d’Adi Hütter même expulsé. Tout cela avant même la décision définitive. Une atmosphère électrique qui ne s’est pas dissipée au coup de sifflet final.Connu pour sa retenue relative quand il s’agit des arbitres, Guardiola n’a cette fois pas caché son amertume. Interrogé par TNT Sports, l’Espagnol lâche : "Nous n’avons pas bien défendu le coup franc et nous concédons un penalty… alors que le ballon est touché en premier. Oui, il y a un contact avec l’adversaire. Mais le ballon est joué aussi".

Puis, face au Manchester Evening News, Pep dégaine l’ironie : "Je n’ai rien à dire sur les arbitres espagnols", aux bons souvenirs de son passage au Barça. Une phrase sèche, prononcée avec un sourire amer, qui sonne comme une gifle à l’arbitrage ibérique, déjà critiqué ces dernières années en Ligue des champions. Car au-delà de l’épisode final, Guardiola l’assure : City a largement mérité mieux. "Je n’ai pas regardé les statistiques ni les occasions, mais je pense que nous avons été bien plus énergiques qu’eux", estime-t-il.

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