Calciomio
·3 septembre 2025
Mondial 2026, mission survie : l’Italie lance son chantier

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, l’Italie de Gennaro Gattuso, qui affrontera l’Estonie vendredi à Bergame, a entamé son rassemblement à Coverciano avec des signes positifs. L’atmosphère est plus détendue qu’en juin : une soirée libre, un discours bref mais incisif, et une volonté commune d’éviter une troisième élimination consécutive pour la Coupe du monde. Sous l’œil attentif du président Gravina et de Buffon, les premiers entraînements ont porté sur la possession et la gestion de la pression, dans un climat de fraîcheur et de motivation retrouvée.
Sur le plan tactique, une première tendance se dessine : une défense à quatre devant Donnarumma. Di Lorenzo et Dimarco occupent les côtés, Calafiori et Bastoni l’axe, même si Gatti et Cambiaso ont aussi été testés. La ligne à trois reste une option en cours de match, mais la base semble être le 4-3-3, avec des latéraux autorisés à se projeter.
Le milieu dépend du rôle de Locatelli. Avec lui titulaire, Gattuso privilégie un 4-3-3 aux côtés de Barella et Tonali. Ce duo énergique apporterait de la projection et du dynamisme. Sans Locatelli, le sélectionneur envisage un 4-2-3-1 : Barella et Tonali en double pivot, avec Daniel Maldini en meneur. Ce dernier, encore peu expérimenté, n’a qu’une seule titularisation à son actif, face à l’Allemagne en mars dernier.
En attaque, Kean a été testé en pointe, soutenu par Politano à droite et Zaccagni à gauche. Orsolini a alterné avec Politano, tandis que Retegui et Esposito ont parfois remplacé Kean. Dans le 4-2-3-1, Raspadori apparaît comme une alternative à Maldini.
Les prochaines séances porteront aussi sur les coups de pied arrêtés. Gattuso, son adjoint Riccio et Bonucci multiplient les corrections et les consignes pour éviter toute erreur fatale. L’objectif reste clair : attaquer, tout en gardant de la prudence défensive.
L’Italie sait qu’elle n’a plus le droit à l’erreur dans la course au Mondial. Ces premiers essais traduisent déjà une équipe plus agressive, organisée et motivée, où la hiérarchie n’est pas totalement figée mais où des repères commencent à s’installer. Mission immédiate : transformer ces repères en certitudes dès vendredi contre l’Estonie.