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·14 octobre 2025
Mondial (Q) / Algérie 2 - Ouganda 1 : les Verts terminent mal !

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·14 octobre 2025
Déjà qualifiée pour la Coupe du monde 2026, l’équipe nationale d’Algérie a conclu sa campagne éliminatoire sur une victoire difficile mais précieuse face à l’Ouganda (2-1) à Tizi-Ouzou. Surpris dès la 6ᵉ minute après une erreur d’arbitrage qui a permis à Mukwala d’ouvrir le score, les Fennecs ont longtemps peiné à trouver des solutions offensives. Malgré une possession largement en leur faveur, la domination algérienne s’est d’abord révélée stérile, frustrant un public venu célébrer la qualification pour le Mondial. Mais loin de céder à la panique, les hommes de Vladimir Petkovic ont fait preuve de caractère et de patience pour renverser une situation mal embarquée.
La dynamique du match a changé après l’heure de jeu, notamment avec l’entrée d’Anis Hadj Moussa qui a dynamisé le couloir droit. Plus agressive et plus incisive, l’Algérie a progressivement étouffé une équipe ougandaise en difficulté. L’égalisation est finalement venue sur penalty, transformé par Mohamed Amoura, fidèle à son statut de buteur incontournable. Le joueur de Wolfsburg n’a pas tremblé et a ramené les siens dans la partie, égalisant avec Mohamed Salah en tête du classement des buteurs.
Portés par cet élan, les Verts ont continué d’attaquer et ont fini par provoquer une deuxième faute décisive. Une sortie mal maîtrisée du gardien ougandais sur Amine Gouiri, blessé sur l’action, a offert un nouveau penalty à l’Algérie. Amoura s’est une fois de plus chargé de la sentence, inscrivant son 10ᵉ but dans ces qualifications et devenant ainsi le meilleur buteur africain. Ce doublé a permis aux Fennecs d’achever leur campagne sur une note positive, confirmant leur solidité mentale et leur capacité à réagir dans l’adversité.
Mais cette victoire doit aussi servir d’avertissement. Si l’Algérie veut aller loin à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, elle devra afficher bien plus de régularité et d’efficacité. Les deux dernières éditions, conclues dès la phase de groupes, rappellent que la marge d’erreur est désormais infime sur le continent africain. Même avec un effectif de qualité, aucune équipe n’est à l’abri d’une surprise. Ce succès arraché au mental doit donc être perçu comme une base de travail et non comme une finalité, à quelques mois d’une CAN 2025 où les ambitions seront immenses.