Montpellier : Akor Adams victime de violences psychologiques lors de son passage au MHSC ? | OneFootball

Selon un rapport rédigé par le FC Séville lors de son recrutement en janvier 2025, l'attaquant Akor Adams aurait été victime de violences psychologiques et d'harcèlement lors de son passage à Montpellier

Le FC Séville et Akor Adams font mouche. Dimanche dernier, dans le cadre du championnat espagnol, le club andalou et son attaquant ont balayé le FC Barcelone à domicile (4-1). L'ex-joueur de Montpellier, entré en cours de match, a participé au festival sévillan en inscrivant le quatrième et dernier but de la partie dans le temps additionnel (90+6e). Soit sa deuxième réalisation personnelle en Liga depuis le coup d'envoi de l'exercice. En y ajoutant également une passe décisive, le bilan du Nigérian durant cette entame paraît plus prometteuse que ses six premiers mois passés en Espagne lors de la deuxième partie de saison dernière (4 matchs de Liga, 0 but). En janvier 2025, le joueur de 25 ans avait effectivement été recruté par Séville à une équipe de Montpellier en perdition en Ligue 1 (et logiquement reléguée en Ligue 2 quelques mois plus tard) pour la somme de 5,5 millions d'euros. Un transfert comparé à ... une "bouée de sauvetage" pour le joueur par le média El Desmarque.

Une situation "intenable"

Le journal ibérique a révélé le contenu d'un rapport édifiant, rédigé par le FC Séville sur le profil de l'avant-centre avant son recrutement l'hiver dernier. Il fait notamment état "d'harcèlement" et de "violences psychologiques" subis dans l'Hérault, où il évoluait depuis l'été 2023 (49 matchs, 13 buts et 5 passes décisives). Le rapport évoque tout d'abord une "atmosphère inacceptable" autour de l'attaquant, devenue même "intenable" au fur et à mesure du temps. Certains cadres du vestiaire montpelliéraien auraient par exemple poussé pour qu'un autre joueur prenne sa place à la pointe de l'attaque.

À la Paillade, Akor Adams, jugé comme "quelqu'un de trop bon" par un cadre du club, aurait "touché le fond mentalement." Ce fameux cadre, dont le nom ne filtre pas, ajoute : "N'importe qui d'autre aurait échangé des coups avec ses coéquipiers." Son départ vers l'Andalousie aurait donc ressemblé à une "bouée de sauvetage" par le principal concerné, qui cherche désormais "à récompenser toute la confiance placée en lui".

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