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·26 décembre 2024
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·26 décembre 2024
Il y a des périodes où tout semble aller de travers, et le Montpellier Hérault en traverse une des plus sombres de son histoire. Derniers de Ligue 1 avec 9 points et une élimination cuisante en Coupe de France face au Puy Foot, une équipe de National 2, les hommes de Jean-Louis Gasset sont à terre. Mais parfois, c’est dans les moments les plus difficiles que vient le renouveau. Oui, c’est le moment pour 5 minutes d’optimisme au milieu de la tempête, en cette période de fêtes de fin d’année !
Certes, la situation est critique, mais il est essentiel de se rappeler que la grandeur d’un club ne se mesure pas seulement à ses résultats, mais aussi à sa capacité à réagir, à se battre, à se relever. Et c’est exactement ce que les supporters espéreront voir dans quelques jours, une fois le désastre du Puy oublié : une équipe qui montre de l’orgueil, du cœur, et enfin de l’engagement.
Changer d’entraîneur, avec le licenciement de Michel Der Zakarian, a été un premier pas que Laurent Nicollin a voulu franchir. Si les résultats ne sont pas encore au rendez-vous, quelques signaux montrent que l’état d’esprit évolue, notamment lors des matchs à domicile, où les joueurs semblent plus combatifs. Des signaux forcément oubliés après la prestation du week-end en Auvergne. Jean-Louis Gasset, expérimenté et respecté, devra se mettre à faire des choix forts, même s’ils seront difficiles, et acter un renouveau. Les supporters en réclament, et peut-être est-il temps de donner plus de chances à des joueurs moins attendus. Certains totems ont trop duré. La fenêtre de mercato à venir doit également être un levier pour bousculer des hiérarchies trop évidentes, s’il y aura des départs, les arrivées, même en prêt, devront être impactantes.
Crédits Iconsport
La relégation en Ligue 2 semble aujourd’hui une hypothèse sérieuse. Mais ce scénario ne doit pas condamner le club à l’apathie. Au contraire, cette menace pourrait être le déclencheur d’un sursaut collectif. Un sursaut entrevu quoi qu’on en dise ces derniers temps à la Mosson. Les joueurs ont ainsi une opportunité unique : celle de prouver qu’ils méritent leur place, de défendre les couleurs d’un club qui a connu des heures glorieuses et d’offrir aux supporters des raisons d’y croire à nouveau. De trop belles perspectives quand la dernière sortie en Coupe de France s’est révélée être probablement la plus grande humiliation de l’histoire du Montpellier Hérault. Mais qui sait, après avoir subi les moqueries de la France entière, il sera peut-être question de laver cet affront. Un affront malgré tout logique et mérité. En sa qualité de Président, Laurent Nicollin, comme il l’avait pu le faire après les propos de Jérôme Rothen avant Brest, devra être la pièce principale de cette rébellion.
À Montpellier, le football est une passion, une identité pour les habitués de la Mosson. Les supporters, bien que profondément déçus et en colère, restent attachés à leur club. La haine visible sur les réseaux ou dans les commentaires de ce site montre une blessure profonde que seul un amour profond peut provoquer. Si la mobilisation n’était pas totale, le soutien non stop malgré des scores défavorables en est la preuve. Un soutien contribuant probablement au point arraché d’abord contre Lille puis contre Nice. Le message est clair, il suffit de se rappeler du passage de la Butte Paillade du côté de Grammont ou dans leur dernier communiqué : des joueurs qui se battent, qui mouillent le maillot, et qui incarnent les valeurs du MHSC sont attendus durant les prochains mois. Trois points abandonnés au Puy et à retrouver immédiatement pour conserver, si cela n’est pas déjà trop tard, le dernier élan populaire.
Dans l’adversité et seul face à la crique, Montpellier peut rebondir. La saison est loin d’être terminée, et même si le chemin est semé d’embûches, chaque point compte, chaque match peut être une occasion de faire mentir les statistiques. Les grandes équipes ne se définissent pas par l’absence d’échecs, mais par leur capacité à transformer leurs crises en opportunités. En Coupe de France, Montpellier Hérault a touché le fond, mais il reste un dernier défi à relever : sortir la tête haute de ce joyeux bordel et montrer qu’il reste encore un peu d’honneur à défendre un club historique.
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