Morgan Guilavogui à propos de Robin Risser : «Il a une mentalité en or» | OneFootball

Blessé la semaine dernière avec l’équipe de France espoirs, Robin Risser sera probablement titulaire ce samedi pour la réception de Strasbourg. À 20 ans, le natif de Colmar s’est imposé comme une évidence dans les buts du Racing Club de Lens.

Demain, Robin Risser vivra un moment particulier dans sa jeune carrière. S’il a découvert la Ligue 1 cette saison, il va également jouer son premier match contre son club formateur. Recruté cet été par le RC Lens, l’international espoirs aux quatre sélections enchaîne les bonnes performances avec le club du Pas-de-Calais.

De retour au club cet été, après un an de prêt en Allemagne, Morgan Guilavogui a découvert son nouvel équipier : « Le poste de gardien, c’est quand même un poste assez spécial. Et quand on est jeune comme lui, démarrer une carrière, je pense que ça doit être assez compliqué. Mais moi, j’avais beaucoup entendu parler de Robin avant même qu’il arrive à Lens. Il était au Red Star, avec certains amis qui m’en avaient parlé, ou même en équipe de France, on ne m’en disait que du bien. Et comme on a pu le voir dès les premières séances, c’est un gardien qui est grand, qui communique, qui a un très bon jeu au pied, qui est imposant. Et en plus de ça, il a une mentalité en or. C’est vraiment un guerrier. Malgré son jeune âge, il prend de la place et vraiment, c’est impressionnant. Il a toutes les qualités pour réussir et une très belle carrière devant lui. Et en tout cas, c’est tout ce que je lui souhaite. »

Les attentes de Pierre Sage

Régulièrement invité à parler de son gardien après les matchs, Pierre Sage se remémore cet été quand on lui a soumis ce profil pour endosser le rôle de gardien numéro 1 du Racing : « C’est le premier profil qui est arrivé dans les discussions, avec une incertitude. Cette incertitude, c’était : est-ce qu’il est capable de jouer en Ligue 1 tout de suite ? Parce qu’au vu des renseignements que l’on avait pris, on savait que c’était un joueur qui avait le potentiel d’évoluer en Ligue 1. Mais est-ce qu’il était capable d’y jouer tout de suite et d’y être performant immédiatement ? C’était une question sans réponse parce qu’au final, il ne l’avait jamais vécu. Donc on a décidé de valider cet aspect-là et de saisir cette opportunité. »

Quelques semaines plus tard, le principal intéressé a vite fait disparaître cette incertitude. « Mais aujourd’hui, il est très surprenant dans sa capacité à ne pas se contenter de relever le challenge, mais à exploser les compteurs de ce challenge », estime le coach, qui attend encore beaucoup de son gardien de but : « La vérité, encore une fois, se situera dans la durée, parce qu’on n’a fait que 12 matchs. Il a disputé les 12 et on a gagné des matchs, on en a perdu d’autres. Donc il a été très performant dans ce qu’il a entrepris de manière générale. Un grand gardien, c’est un gardien sur une saison, ce n’est pas un gardien de 12 matchs. C’est sur cette durée qu’on l’attend. »