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·5 octobre 2025

N2 C : St-Maur chute, Cannes et Créteil en crise, Nîmes en bonne forme

Image de l'article :N2 C : St-Maur chute, Cannes et Créteil en crise, Nîmes en bonne forme

La septième journée du championnat de National 2 a réservé son lot de surprises et de rebondissements dans le groupe C.

La septième journée du championnat de National 2 se disputait ce week-end. Avec du spectacle au sein du Groupe C, puisque vingt buts ont été inscrits sur les différentes pelouses, malgré un petit match nul et vierge. Plusieurs équipes ont vu leur début de saison prendre un tournant, avec notamment un nouveau leader.


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Saint-Maur chute, l’avènement d’un nouveau leader

Une première défaite cette saison pour le leader surprise du Groupe C. L’US Lusitanos Saint-Maur a été dominée par Toulon à domicile. Le Sporting s'en est remis, comme souvent, à son intraitable buteur Abdoulaye Diallo pour l'emporter dans le Val-de-Marne (1-0). Ce revers des hommes d’Hélder Esteves n'est pas anecdotique puisqu'il s'agissait de la dernière formation, tous groupes confondus, à être encore invaincue. Un premier revers qui coûte la première place à la formation basée dans le Val-de-Marne (94).

En déplacement à Cannes, Rumilly-Vallières s’est largement imposé en ouverture de cette septième journée de National 2. Dès la sixième minute de jeu, Alexandre Fillon a ouvert le score pour les visiteurs, quelques instants avant que Cheikh Ndoye ne soit expulsé. À la demi-heure de jeu, Quentin Fouley fait le break face à un club azuréen qui était déjà dans une crise en marge du coup d’envoi. Au retour des vestiaires, au tour d’El Mehdi Boussaïd de voir rouge et de laisser ainsi les hommes de Damien Ott à neuf contre onze. En fin de match, Cheick Alan Diarra va alourdir le score et permettre au GFA de récupérer la tête de la troisième poule de la quatrième division tricolore.

Cannes et Créteil, deux monuments en pleine crise

De quoi enterrer le désormais ex-entraîneur de l’AS Cannes. Dans la foulée de sa défaite, le club créé en 1902 a annoncé le licenciement de son entraîneur Damien Ott. Ce même Damien Ott débarqué sur la Côte d'Azur il y a un an pour (déjà) redresser la barre du club sudiste en National 2. Une mission accomplie avec succès, puisque les Dragons avaient enclenché sous ses ordres une impressionnante série d'invincibilité pendant plusieurs mois et surtout atteint les demi-finales de la Coupe de France après avoir éjecté trois Ligue 2 (Grenoble, Lorient et Guingamp). La saison 2024-2025 s'était finalement conclue par une deuxième place au classement de la poule A de National 2, à quatre points du promu Le Puy. Parmi les grands favoris à l'accession pour cet exercice, l'ASC se devait donc de surfer sur cette dynamique pour atteindre son objectif. Manqué. Après sept journées, le club des Alpes-Maritimes occupe une décevante onzième place dans la poule C, avec une seule victoire au compteur. En attendant un successeur, l’intérim va être assuré par Morgan Amalfitano, entraîneur adjoint, et Grégory Coupet.

Même son de cloche chez l’autre géant qu’est Créteil. Le club racheté par le milliardaire français Xavier Niel est… lanterne rouge de la poule avec cinq petits points au compteur. En déplacement sur la pelouse du Nîmes Olympique, le club aussi basé dans le Val-de-Marne (94) s’est incliné sur le score de deux buts à zéro. Dès la septième minute de jeu, Clément Depres a donné l’avantage au club gardois. Avant le retour aux vestiaires, l’offensif de 30 ans revenu dans son club formateur cet été après une aventure en Thaïlande s’est offert un doublé. De quoi permettre aux Crocos de revenir à hauteur de Rumilly-Vallières et Saint-Maur en tête du Groupe C. Une nouvelle déconvenue pour les Béliers, eux qui se sont séparés de leur entraîneur Karim Mokeddem cette semaine, qui n’était parvenu qu’à remporter qu’un seul match en six sorties. « On a conscience qu’au regard des joueurs qui ont été recrutés, au regard des moyens qui ont été mis à disposition, on a un déficit de place, c’est une certitude. Comme les actionnaires majoritaires l’ont dit, nous sommes vraiment dans un projet dans le temps, donc on n’a pas d’urgence de résultats même si je peux comprendre qu’avoir un actionnaire comme Xavier Niel, cela fait penser qu’on doit réussir dans les délais courts. Mais ce n’est pas du tout le projet » a fait savoir le directeur général Olivier Miannay dans les colonnes du Parisien à ce sujet.

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