Nantes : Waldemar Kita balaye le projet d’une vente | OneFootball

Le président de Nantes Waldemar Kita ne souhaite pas céder le club malgré les critiques à son encontre lors du match face à Reims le 15 septembre dernier en championnat.

Le championnat de France poursuit son chemin. Ce dimanche 29 septembre (17h), le FC Nantes va recevoir l'AS Saint-Étienne pour le compte de la sixième journée du championnat de France. En marge de la rencontre, qui sera à suivre en direct sur Foot-National, le président nantais Waldemar Kita a accordé une interview à l'Équipe où il assure vouloir toujours assumer son rôle d'actionnaire malgré les difficultés et les critiques, notamment celles des supporters : "Quand vous avez des responsabilités, vous devez les assumer jusqu'au bout. Et que ce soit sur le plan sportif ou financier, je l'ai toujours fait. On ne peut pas satisfaire tout le monde. Il y a des gens qui protestent parce qu'ils aimeraient que les résultats sportifs soient meilleurs mais ils ne voient pas les à-côtés : en dix ans, on a monté une équipe féminine, donné des moyens à l'académie pour qu'elle puisse révéler des talents, il y a un esprit familial qui continue à perdurer au club... On ne ramènerait pas autant du monde au stade, autant de sponsors au club, s'il n'y avait pas une certaine constance dans le travail. Les réflexions que j'entends au quotidien, c'est : "Sans vous, il y en aurait des problèmes... quand on vous insulte, ça reste désagréable et injuste mais il faut s'y faire. On a retrouvé la Coupe d'Europe en 2022 et ça n'a rien changé... Moi, je sais que je fais bien mon travail et que je peux me regarder dans une glace tous les matins."

>> Ligue 1 : le classement.

Waldemar Kita balaye le projet d’une vente

Toujours dans les colonnes du quotidien sportif français, le propriétaire du FCN annonce que son club traverse une période délicate sur le plan financier : "La réalité, c'est que financièrement, c'est dur. Le problème du football français aujourd'hui, c'est qu'on devrait plus écouter les chefs d'entreprise qui sont en prise avec les réalités économiques." Même s'il il balaye le projet d'une vente, Waldemar Kita dévoile ses conditions : "Je n'ai jamais mandaté qui que ce soit et je n'ai jamais été en négociations avec quelqu'un de sérieux. Il y a des gens qui m'appellent et qui veulent le club gratuitement. Ça veut dire qu'ils ne peuvent pas l'entretenir. Il faut un projet solide et les finances qui suivent. Si je pense que quelqu'un peut faire mieux que moi, ça ne me pose aucun problème. Quand j'ai vendu ma première société, Cornéal, il y a dix-huit ans, c'est parce que je pensais que la personne qui allait l'acheter allait faire mieux. Je lui ai laissé un beau bébé et aujourd'hui, c'est la société numéro 1 au monde."

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.