National 2 : "Il n’y a pas un matin où je me lève sans une douleur quelque part" fait savoir Foued Kadir (Istres) | OneFootball

Alors qu’il est âgé de 41 ans, Foued Kadir, passé par Valenciennes, Rennes ou encore Marseille, joue toujours au football du côté d’Istres en National 2. Il a d’ailleurs marqué lors de la victoire 2-0 au 8e tour de la Coupe de France face à Seyssinet (N3).

Il y a des joueurs à qui l’on ne parle pas d’âge. C’est le cas de Foued Kadir. Le milieu offensif, passé par Valenciennes, Rennes ou encore Marseille, continue de jouer à Istres, équipe de National 2. Le natif de Martigues (Bouches-du-Rhône) est revenu sur son amour du football lors d’un entretien à La Voix du Nord : "Je suis toujours comme un enfant à l’idée d’aller courir, m’entraîner et taper dans le ballon. Tous les matins, c’est comme ça, c’est la passion."

L’ancien international algérien (25 sélections, 2 buts) explique toujours au média local qu’il sent tout de même le poids de l’âge malgré sa discipline en dehors du terrain : "Il n’y a pas de secret, j’essaye d’avoir une bonne hygiène de vie, je me couche tôt, je bois beaucoup d’eau, même s’il n’y a pas un matin où je me lève sans une douleur quelque part."

Buteur pour emmener son équipe en 32es de finale de Coupe de France

Après la Ligue 1, la Liga, la Coupe du Monde, Kadir est redescendu dans le monde amateur, un environnement qu’il connaît bien : "L’avantage que j’ai, c’est que je suis passé par tous les niveaux amateurs avant d’être pro, je n’ai pas fait de centre de formation. Donc quand je reviens en N2 à Martigues à 34 ans, je sais où je mets les pieds et ça ne me dérange pas."

Désormais à Istres, l’ancien joueur du Betis Séville est encore décisif. Cette saison en championnat, il a été titulaire cinq fois avec à chaque fois le brassard de capitaine, alors son club est 6e au classement. Mais ce samedi 29 novembre, le Franco-Algérien a fait plus fort en marquant le premier but de son équipe lors de la victoire au 8e tour de Coupe de France face à Seyssinet (N3). Avec ce succès, Kadir envoie son équipe en 32es de finale, avec à la clé peut-être un match de gala face à une équipe de Ligue 1. Un petit dernier coup d’éclat avant de raccrocher, même si le futur joueur de 42 ans (il les aura le 5 décembre) n’est pas décidé à arrêter : "C’est le corps qui décide maintenant", explique-t-il à La Voix du Nord. Son corps n’a pas l’air pressé d’en finir.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.