National : "Concarneau est une équipe solide", prévient Baptiste Ridira (Dijon) | OneFootball

À la veille de la réception de Concarneau pour la huitième journée de National, l'entraîneur du DFCO, Baptiste Ridira, s'est présenté face à la presse.

Le championnat National continue son intense bataille et, pour le compte de la huitième journée, le DFCO s'apprête à recevoir Concarneau ce vendredi 26 septembre à 19h30. Pour cette rencontre, qui sera à suivre en direct sur Foot-National, l'entraîneur dijonnais Baptiste Ridira devra se passer de plusieurs éléments clés : Ndezi (suspendu), Lacroix (commotion) et Bellon (cheville). En revanche, il pourra compter sur les retours de Diallo, Moco et Hamada. À la veille du match, Baptiste Ridira a accordé une interview au Bien Public pour évoquer l'adversaire et la situation de son équipe.

"Concarneau est une équipe solide"

Concernant l'adversaire du soir, le coach dijonnais a décrypté le jeu des Thoniers : "Concarneau ressemble beaucoup à la saison passée, avec une structure régulière sur le plan tactique. Le coach travaille sur l'équilibre, sur la capacité à avoir des permutations. C'est intéressant et c'est un club qui a un ADN de jeu, qui s'est construit avec cette idée de jeu. Comme Lorient, Concarneau représente l'état d'esprit breton. Ils ont bien démarré contre Bourg (2-0) et QRM (3-1). Là, ils restent sur cinq buts encaissés en deux matches. Le coach a trouvé qu'ils étaient moins bien équilibrés. C'est une équipe solide, qui a des qualités individuelles et qui est bien structurée."

Un travail quotidien sur l'efficacité offensive

Si le DFCO montre des promesses dans le jeu, le manque de réalisme reste le point noir de ce début de saison. Baptiste Ridira a insisté sur l'importance de ce secteur : "On axe le travail sur ce que l'on veut faire et sur notre capacité à rester dans notre projet de jeu en trouvant de l'efficacité. Il faut que l'on termine nos actions et c'est ce à quoi l'on travaille quotidiennement. Il faut que l'on soit serein et humble pour être juste sur ce que l'on fait techniquement."

Le classement et la lutte pour la montée en Ligue 2

Malgré un léger retard au classement, l'entraîneur dijonnais refuse de céder à la panique et appelle à la patience, en s'appuyant sur des exemples passés : "On a quatre points de retard sur Rouen. Je me plaît à le répéter mais, en décembre, Le Mans était 13e et est monté en Ligue 2 à la fin de la saison. Les championnats, sauf exceptions, sont serrés à tous les niveaux. La bataille n'est ni perdue ni gagnée d'avance. Même s'il faut éviter d'avoir trop de points de retard. On est programmé pour rester connectés au haut de tableau et batailler pour être à la lutte. On a prouvé que l'on a les armes et l'effectif pour cela. Même si on voit que c'est insuffisant, on fait trop de matches nuls. Rien ne presse, il faut s'appuyer sur notre dose de confiance."

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