Girondins4Ever
·10 juin 2025
Nicolas de Tavernost : “On aurait dû vendre au propriétaire de Leicester. On était d’accord sur tout, le prix, les modalités, etc… On n’a pas trouvé la faille pour la multipropriété”

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·10 juin 2025
Sur RMC, Nicolas de Tavernost, Directeur général de LFP Médias, a été questionné sur la situation actuelle des Girondins de Bordeaux, lui qui a été à la tête de M6 et donc du FCGB.
« Si ça m’attriste ? Bah, d’une façon générale… Nous, on a été 19 ans aux Girondins de Bordeaux. Pendant 19 ans on a fait à peu près le travail, parce qu’on a été européens deux années sur trois. Notre place était à peu près 4ème dans ce championnat. Nous avons vendu, paradoxe, au moment de Médiapro. La vente s’est faite pendant Médiapro. Il se trouve que nos successeurs n’ont pas eu la grinta pour… Alors, beaucoup de supporters nous le reprochent en disant ‘vous avez vendu à des gens avec qui vous auriez dû prendre des précautions’. On avait deux fonds américains très côtés, qui étaient prêts à mettre beaucoup de moyens. Pourquoi on a vendu ? Parce qu’on est une société cotée de médias, et nous n’avions plus les moyens d’aller à la compétition pour être dans le haut de tableau. On s’est alors dit que soit on jouait le milieu de tableau, ce qui n’était pas forcément passionnant parce que Bordeaux avait un train de vie qui faisait qu’on pouvait jouer quand même mieux, mais on n’avait pas les moyens. On est une société cotée, on ne peut pas avoir des aléas de cette façon-là. C’est là où on a décidé de vendre. J’ai parcouru le monde pour chercher des acheteurs ».
Ah bon ?
« Pour la petite histoire, on aurait dû vendre au propriétaire de Leicester à l’époque (décédé dans un accident d’hélicoptère, ndlr). On était d’accord sur tout. Mais on n’a pas trouvé la solution de la multipropriété… On était d’accord sur tout, le prix, les modalités, etc… On n’a pas trouvé la faille pour la multipropriété parce que les deux clubs jouaient l’Europe. Finalement, c’est tombé sur les américains. Bon, ça n’a pas été comme ils le souhaitaient. Ils sont partis, ils ont transféré à Monsieur Lopez, et je m’abstiendrai de faire le moindre jugement. Mais évidemment, quand vous passez 19 ans dans un club, moi 25 ans dans la ville de Bordeaux, avec mon ami Jean-Louis Triaud, on ne peut être qu’attristés par la situation telle qu’elle se produit aujourd’hui ».