Nicolas Paolorsi : « C’est la vitesse qui surprend beaucoup dans cet effondrement des Girondins de Bordeaux » | OneFootball

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·28 novembre 2024

Nicolas Paolorsi : « C’est la vitesse qui surprend beaucoup dans cet effondrement des Girondins de Bordeaux »

Image de l'article :Nicolas Paolorsi : « C’est la vitesse qui surprend beaucoup dans cet effondrement des Girondins de Bordeaux »

Sur France 3 Nouvelle Aquitaine, le journaliste Nicolas Paolorsi, s’est exprimé sur la chute des Girondins de Bordeaux.

« C’est la vitesse qui surprend beaucoup dans cet effondrement des Girondins de Bordeaux. Quand M6 vend les Girondins, le club est plutôt sain, mais chaque année M6 remet la main à la poche pour combler les besoins du club. C’est un club qui vit déjà au-dessus de ses moyens, qui est sur-staffé, qui a des résultats qui ne sont pas au top avec des joueurs un peu surpayés. Ca, on le savait, sauf qu’il y avait un actionnaire derrière qui était solide, et qui faisait le boulot. Puis des américains arrivent, ils ne connaissent rien à l’écosystème du club, et ils sont complètement hors sol, avec des personnalités qui sont franchement marrantes – parce qu’il faut en rire maintenant de tout ça – mais qui étaient complètement contraires à ce que sont les Girondins de Bordeaux. Du coup, ça précipite tout. Derrière, il y a plein de choses qui se passent, et cet effondrement aussi rapide, c’est ce qui est terrible pour les Girondins ».

Il s’agit aussi d’un échec sportif.


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« Des entraineurs qui coûtent de l’argent, et Vladimir Petkovic il y a encore des procédures en cours. Paulo Sousa, Gustavo Poyet qui a été rémunéré après avoir été licencié, ce qui est quand même assez dingue. Des chiffres effarants. Et on ne sait pas pourquoi l’argent tombe dans les mains de ces gens-là… Il y a eu un énorme échec sportif »

Le journaliste Vincent Romain ajoute.

« C’est hors sol financièrement sur le sportif, des joueurs qui étaient bien trop chers par rapport à leurs performances sur le terrain. Puis, il y avait aussi tout le staff administratif, puisque beaucoup de manageurs, directeurs et cadres ont été recrutés, avec des salaires qui allaient jusqu’à 200000€ par an, pour des résultats là-aussi franchement décevants. La planche à billets a tourné à plein régime alors que le club n’avait pas les moyens de survivre à ce train de vie ».

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