Walfoot.be
·14 octobre 2025
Nicolas Raskin aux anges : "C'est un conte de fées, je ne veux pas rater Sclessin"

In partnership with
Yahoo sportsWalfoot.be
·14 octobre 2025
Véritable bulldog au milieu de terrain, Nicolas Raskin est encore à créditer d'une excellente prestation avec les Diables Rouges. Malgré les retours de blessure, on voit désormais mal comment Rudi Garcia pourrait encore se passer de lui.
La Belgique a, à 99%, assuré sa qualification pour la Coupe du monde 2026 en s’imposant au Pays de Galles, ce lundi soir. Les Diables ont cependant vécu un début de rencontre très compliqué, avec une grosse pression galloise et un but tombé dans les dix premières minutes. Nicolas Raskin livrait son analyse de la rencontre à notre micro, dans le fanshop du FC Cardiff reconverti en zone mixte pour l'occasion.
"On savait qu'en venant ici, ce ne serait pas facile, qu'il y aurait dix ou quinze minutes où ils viendraient avec tout ce qu'ils ont pour essayer de prendre le match à leur compte. On devait laisser passer une tempête avant de développer notre jeu. On a pris un but sur corner, c'est dommage, mais on a bien réagi."
"On a facilité leur début de match avec des pertes de balle et des mauvaises passes, ça leur a donné de l’énergie. On a su rectifier le tir et gagner. Le coach a insisté sur le fait de poser le jeu à la pause et de jouer plus au football."
Au milieu de terrain, le joueur des Glasgow Rangers est à créditer d'une excellente prestation. Un nombre incalculable de ballons récupérés, un jeu toujours orienté vers l’avant, qui donne le sentiment que les Diables ne peuvent, aujourd'hui, plus se passer de lui.
"Il y a beaucoup de bons joueurs, je fais ce que le coach me demande et je fais mon travail. La première fois qu'il m'a appelé, j'étais très content de jouer un match, et je sens finalement beaucoup de confiance de sa part. C’est un conte de fées pour le moment et il faut que ça continue."
C'est un conte de fées, il faut que ça continue"
"Récupérer des ballons, je pense que c'est juste mon ADN footballistique, je récupère beaucoup de ballons. Et quand tu es dans une équipe où tout le monde reste dans la même zone et travaille, ça facilite la récupération. S'il y a beaucoup d'espace, c'est plus difficile de récupérer la balle. C'est un travail d'équipe, le coach me demande d'apporter de l’équilibre et j’essaye de le faire au maximum."
Avec cette victoire et le partage de la Macédoine du Nord contre le Kazakhstan, la Belgique n'a plus besoin que de trois points pour assurer sa qualification à la Coupe du monde, avec la réception du Liechtenstein encore à venir. On ne se prive pas de l’écrire : la qualification est dans la poche pour les Diables.
"J’ai entendu beaucoup de gens paniquer après la Macédoine, mais on était conscients et sûrs de notre force. On a bien préparé la rencontre, bien analysé, et ça s'est bien passé pour nous. On n’a plus le droit à l’erreur, mais on va pouvoir regarder vers l’avant."
Cette réception du petit poucet du groupe, à Sclessin, sera d'autant plus spéciale pour l’ancien Rouche qu’est Nicolas Raskin. L’enfant de la maison attend cette rencontre avec impatience, mais devra d’abord s’assurer de ne pas la louper, puisqu’il est toujours sous la menace d’une suspension.
"Ce sera magnifique, il faudra juste que je fasse attention de ne pas prendre une carte jaune au Kazakhstan, car je ne veux pas rater ce match. C’est le genre de matchs que tu coches dans le calendrier quand tu le vois arriver, j'ai hâte."
Très proche d’Axel Witsel, Nicolas Raskin n’a évidemment pas manqué de lui rappeler la dernière rencontre des Diables à Sclessin, contre Gibraltar. Witsel avait inscrit une superbe retournée, avant d’être exclu en cours de match. "On en a déjà parlé. On était heureux de pouvoir jouer ensemble aujourd'hui, c’est magnifique. On espère que ça se reproduira", a-t-il conclu.