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·5 juin 2024
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·5 juin 2024
Ce Belgique-Monténégro ne restera pas dans les annales. Peu de Diables ont marqué des points, mais on peut même considérer que certains en ont perdu.
On le sait, la moindre de ses interventions sera scrutée à la loupe en raison du "dossier Courtois". Excellent en un-contre-un quand il le fallait, zen quand il était sous pression : le match qu'il fallait dans ce contexte particulier.
C'était le match parfait pour qu'il étale ses qualités offensives et techniques, il l'a fait. De Cuyper n'est pas venu pour jouer les utilités : il mettra une saine pression sur Arthur Theate, voire même facilitera la tâche à Tedesco s'il faut faire glisser Theate dans l'axe.
Peu sollicité, calme, précis. Le mettre à gauche de l'axe prive cependant la Belgique de sa vista à la relance, car en possession, Debast était beaucoup plus emprunté.
Comme Debast, très peu sollicité. Il a toutefois toujours cette tendance à aller faire la faute inutile ou à partir loin de ses buts.
Plutôt discret, il s'est cependant battu sur certains ballons comme un beau Diable, manquant même d'offrir un ballon décisif après un tacle jusqu'auboutiste. Pas fort aidé par Bakayoko.
Un vrai patron au milieu, qui dégage une impression de sérénité très rassurante. Précis, puissant, intelligent. Indispensable.
Quelques pertes de balle inutiles, notamment une passe très dangereuse plein axe en seconde période. Il se projette très bien vers l'avant en contre, mais manque encore de justesse ou d'audace dans le dernier geste.
Que dire ? Non seulement il était visiblement heureux d'être là, mais il a en plus été décisif. Plusieurs de ses centres étaient très dangereux, et il marque pour sa centième, même si ce n'est pas son plus beau but. La différence dans le jeu après sa sortie était frappante.
Oui, ses occasions, il se les est procurées ; mais en rater trois d'affilée, même face à un Sarkic en état de grâce, c'est trop. Un match nonchalant.
Sa pire prestation en Diable et l'une des pires prestations d'attaquant de mémoire récente, peut-être égalée par le non-match en Autriche. Lukaku, même pas sur le banc, a dû fulminer de ne pas pouvoir monter et faire mieux. Mais pire que ses ratés, c'est son attitude incompréhensible sur le penalty qui noircit encore plus le tableau. Un soir à oublier.
Le plus percutant du trio offensif en première période, mais trop peu d'impact ou de précision dans le dernier geste. Il aurait cependant dû comptabiliser un assist si Carrasco avait fini le job.
On pardonnera cette montée fébrile à un joueur clairement taillé pour débuter un match et pas pour le prendre en cours de route. Mais ses passes ratées et son moment d'absence, qui n'ont heureusement rien coûté, sont étonnants de sa part... et seront fatals à l'Euro.
Il tente un peu trop souvent de faire le "show" et de placer les mêmes dribbles... jusqu'à ce que ça passe, changeant la perception de son entrée. Le dernier geste fait défaut mais aucun défenseur ne peut le stopper sans faire faute, et c'est un énorme atout.
Une montée insipide rattrapée par un penalty transformé... et fort heureusement vu le début de polémique.
Trop de tricotage sur son flanc sans jamais amener de réel danger.
Bien moins en jambes et rayonnant qu'Amadou Onana, son entrée a coincidé avec une sérieuse baisse de rythme pour les Belges.
Même constat que les autres entrants : bien moins percutant que son concurrent. A priori, il partira titulaire en Allemagne, mais il faudra en faire un peu plus pour en être assuré...