« Nos qualités s’expriment mieux contre les gros », l’aveu de Benjamin André (LOSC) | OneFootball

Présent devant les médias ce jeudi afin d’introduire la rencontre entre le LOSC et le Paris Saint-Germain, Benjamin André est longuement revenu sur les mauvais résultats lillois contre les petites équipes. Il l’affirme, ce n’est pas naturel.

Neutralisé par le FC Nantes (1-1) puis l’AJ Auxerre (0-0), éliminé par l’USL Dunkerque (1-1, 4-5 t.a.b) et vaincu par Le Havre AC (1-2), le LOSC a eu la fâcheuse habitude de laisser filer des points en cours de route contre des adversaires d’un niveau inférieur sur le papier. Cette réalité, vérifiée par les faits, agace souvent Benjamin André, qui refuse de corréler cette manie à une fébrilité mentale.

« Ce n’est pas naturel. Ce que beaucoup ne comprennent pas et ne prennent pas en compte, c’est que quand on affronte des équipes comme Saint-Étienne, comme Le Havre, pour nous, c’est plus difficile parce que ce sont des équipes qui défendent très bas, très bien, qui serrent et donc nous, on est forcément obligés de plus s’ouvrir, tente-t-il d’expliquer ce jeudi. Quand on joue contre des gros, le match est plus ouvert et je dirais que nos qualités s’expriment mieux. C’est sûr que c’est difficile à comprendre, mais quand on analyse mieux les matchs, on se met forcément plus en danger quand on est très ouvert, plutôt que quand on est bien en place et qu’on est structuré. »

Et c’est majoritairement contre ce genre d’adversaires que la course au podium se jouera, le capitaine lillois l’affirme : « Il nous reste deux matchs, sur onze, contre des clubs présents sur le podium. Si on ne gagne que deux matchs sur les onze, je ne suis pas sûr que ça fera le compte à la fin. C’est mathématique, ironise Benjamin André. On est dans un sprint où maintenant, il ne faut pas trop calculer, juge-t-il. Il faut gagner tous les matchs. Les matchs à domicile auront une place importante, mais ça va être difficile, ça va être disputé, ça va être accroché. Et puis, il y aura le mental qui va jouer à un moment donné, comme pour les autres saisons, je dirais. Mais on le voit, chaque année, c’est très difficile et ça ne se joue à pas grand-chose. Il faudra y croire jusqu’au bout et bagarrer », conclut le capitaine lillois. La bagarre se poursuit dès samedi (21h05) avec un déplacement dans la capitale. Le Parc des Princes s’apprête à accueillir des Dogues affamés. Le Paris Saint-Germain est prévenu.

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