Le Petit Lillois
·6 novembre 2024
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·6 novembre 2024
Le LOSC est allé au-delà de ses forces ce mardi pour arracher le point du nul de son duel avec la Juventus (1-1). Les Lillois l’ont avoué un à un, ils étaient sur les rotules.
Sur le pont depuis le début du mois d’août, et un premier tour préliminaire de Ligue des Champions face au Fenerbahçe SK, les joueurs du LOSC sont apparus à dix-huit reprises sur les terrains du continent depuis le début de la saison. Ce rythme, particulièrement effréné, a fait de la casse chez les Dogues, qui comptabilisaient onze absences pour blessure ce mardi, lors de la réception de la Juventus. Décimés, cela ne les a pas empêchés d’arracher le point du nul (1-1), un bon résultat au vu du niveau de l’adversité. Néanmoins, les corps doivent tenir le choc : « Je n’ai pas eu trop le temps de parler avec le médecin après le match. Je ne pense pas qu’il y ait de blessures importantes. De la fatigue, oui, mais je ne pense pas que des joueurs ne seront pas aptes pour le match de dimanche », se satisfaisait Bruno Genesio en conférence de presse au coup de sifflet final.
Un à un, les acteurs du jeu se confiaient et aucun d’entre eux n’a pu éviter la question de leur état sur le plan physique, eux qui tiraient la langue en deuxième période : « C’était difficile, vraiment difficile, mais ça va aller », se contentait de répondre Jonathan David (24 ans) sur Canal+, lui qui filait ensuite rejoindre ses coéquipiers aux vestiaires. Quelques instants plus tard, en zone mixte, Bafodé Diakité ne voulait pas s’apitoyer sur son sort : « À un moment donné, c’est un peu normal (de ressentir de la fatigue, ndlr). Mais on s’accroche. On fait ce qu’il faut quand on a nos repos, qu’on est au club pour récupérer », lâchait-il.
C’est son coéquipier, Alexsandro, qui se montrait le plus expressif : « C’est vrai que nous sommes fatigués et ça se voit, assurait-il, ne pouvant nier l’évidence. Il y a beaucoup de blessures. C’est compliqué pour nous, mais nous sommes des guerriers. Nous irons au combat jusqu’à la fin », finissait tout de même par affirmer le Brésilien au micro des journalistes venus nombreux à la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy. Jusqu’à la fin ? La trêve internationale du mois de novembre est une première fin en soit, la fin d’un troisième marathon.