Tribune Nantaise
·30 avril 2024
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Récemment nommé à la présidence de la Ligue féminine de football professionnel (LFFP), Jean-Michel Aulas a officiellement présenté cette toute nouvelle instance. En attendant la convention collective du 1er juillet qui lancera définitivement la LFFP, l’ancien dirigeant de l’Olympique Lyonnais a dévoilé l’énorme investissement entrepris par la Fédération française de football pour l’essor de ses championnats féminins.
« Rayonner sur la scène européenne et internationale »
« Ce sera une convention très avant-gardiste, a annoncé Aulas. Elle ne permettra pas aux joueuses de gagner autant que les garçons, mais elles auront une progression importante ». À ce titre, entre 50 et 70 millions d’euros seront injectés au cours des cinq prochaines années pour permettre aux clubs de se structurer.
De son côté, le président de la FFF Philippe Diallo a affiché les attentes fixées suite à la création de la LFFP. Le dirigeant espère doubler le nombre de licenciées féminines d’ici 2028 : « Les objectifs sont très ambitieux, ils visent à faire une place nouvelle au football féminin au sein de notre Fédération, a-t-il expliqué. L’objectif serait de passer la barre des 500 000 licences féminines, contre 247 160 aujourd’hui. « C’est très ambitieux, mais atteignable », a affirmé Philippe Diallo.
« Le football professionnel doit être attractif pour les jeunes filles et femmes, poursuit le président de la FFF. En créant la LFFP, la Fédération entend assurer l’essor du football féminin, accompagner la professionnalisation des clubs et rayonner sur la scène européenne et internationale. (…) La France doit et va prendre toute sa place avec une ligue compétitive et attractive pour rester dans la course et continuer d’affirmer son statut de référence dans le football féminin ».
Tout comme le championnat de France masculin, qui a récemment dévoilé son nouveau logo et qui a annoncé devenir la « Ligue 1 McDonald’s » à compter de la saison prochaine, les deux premières divisions féminines subissent un changement d’identité : la D1 Arkema devient « Arkema Première Ligue », tandis que la D2F est renommée « Seconde Ligue ».
À noter également que la première division va s’agrandir à partir de la saison 2026/2027, permettant ainsi à deux membres supplémentaires de jouer dans l’élite du football féminin français. 14 formations évolueront alors en Arkema Première Ligue, contre 12 actuellement.
À trois journées du terme de cet exercice 2023/2024, les joueuses du FC Nantes pointent toujours à la deuxième place de D2F. Si ce classement final leur permettrait de disputer la toute première édition de l’Arkema Première Ligue, les Canaries ne comptent qu’un point d’avance sur l’OM. Tout reste donc à jouer pour les Nantaises !
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