OL : 500 000 euros envolés, le terrible cambriolage de Lacazette ! | OneFootball

Le procès pour le cambriolage du domicile d'Alexandre Lacazette

Le 17 mai dernier, l’ambiance était à la fête au Groupama Stadium. Alexandre Lacazette saluait une dernière fois le public lyonnais, une soirée pleine d’émotions. Mais pendant que le capitaine quittait la scène sous les applaudissements, un tout autre scénario se jouait à plusieurs kilomètres de là, dans son appartement.

Car c’est précisément au moment des adieux que des intrus se sont glissés dans la résidence du numéro 10. En passant par les grilles de ventilation jusqu’au local technique de la piscine intérieure, les visiteurs ont progressé sans bruit mais pas sans laisser de traces. Caméras de surveillance, morceaux de gant, empreintes, la scène du cambriolage s’est rapidement muée en puzzle pour enquêteurs, comme le dévoile Le Progrès.

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Le butin a disparu

Très vite, un nom ressort, Abdessettar Betka, 29 ans. Non masqué ce soir-là, il est identifié grâce aux analyses génétiques. Arrêté plus tard au volant d’une voiture volée, il explique que des trafiquants de Vénissieux l’auraient missionné. "Je ne savais pas que c’était chez Lacazette !", affirme-t-il devant le tribunal dans des propos rapportés par le quotidien régional.

Selon lui, le butin aurait été remis à "une troisième personne" dont il dit ignorer la trace. Et ce butin fait tourner la tête : maroquinerie de luxe, bijoux, montres, mais surtout un coffre contenant 50 000 euros en liquide. Au total, le préjudice atteint pour l’instant 483 904 euros, une somme vertigineuse et surtout toujours introuvable. « Il est où ce butin ? », insiste l’avocat du joueur, Me Jean-René Arnaud. Silence du prévenu.

Lacazette et son épouse, eux, ont vécu un choc d’autant plus dur qu’ils devaient se marier une semaine plus tard. La partie civile évoque la perte d’une bague familiale et réclame 20 000 € pour le préjudice moral. Face aux réquisitions du parquet, trois ans de prison dont dix-huit mois avec sursis. Le tribunal tranchera finalement à deux ans d’emprisonnement dont un avec sursis, assortis d’une interdiction du territoire. Le butin, lui, reste volatilisé.

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