Olympique-et-Lyonnais
·21 novembre 2025
OL - DNCG : un mercato hivernal sous le signe de l’achat - vente

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·21 novembre 2025

Il existe une forme de sérénité et de tranquillité qui n’existaient plus depuis un certain temps à Décines. L’OL traverse peut-être sa cure d’austérité la plus sévère depuis presque deux décennies, il n’a jamais semblé y avoir autant d’apaisement que ces derniers mois. Alors qu’on lui promettait l’enfer et à juste titre au moment de l’annonce de sa relégation en Ligue 2 le 24 juin dernier, le club est revenu d’entre les morts pour sauver sa place dans l’élite et y fait plus que bonne figure.
Si le démarrage a été au-dessus des attentes des dirigeants lyonnais, ces derniers estiment qu’au moment de sortir de cette troisième trêve internationale, la formation de Paulo Fonseca est plutôt dans les clous des prévisions. À savoir une septième place certes, mais seulement deux points de retard sur la quatrième place et à portée de tir de Lens et de l’OM avec cinq unités à combler. Les quatre matchs à venir contre Auxerre, Nantes, Lorient et Le Havre seront déterminants pour savoir si l’OL devra se contenter du ventre-mou de la Ligue 1 ou s’il est capable de se battre pour mieux.
De concert, tous les hommes forts du club répondront que l’objectif est de se battre pour les places européennes. Cela fait partie de l’ADN lyonnais, mais cela représente surtout une nécessité. Le bon démarrage de l’OL ne doit pas faire oublier une certaine réalité : celle que la nouvelle direction sous le commandement de Michele Kang tente de réparer les pots cassés de John Textor et de faire table rase de ce passé. Dans un échange ce jeudi avec les suiveurs quotidiens, dont Olympique-et-Lyonnais, Michael Gerlinger a répété que ce projet doit s’étirer sur deux à trois ans pour retrouver un semblant de retour à la normale.
Un long travail de sape, orchestré par Kang, qui n’hésite pas à y mettre du sien. Propulsée sur le devant de la scène, l’Américaine se veut en rupture avec son ancien grand ami de Floride, n’hésitant pas à faire le tour des tables auprès des grands chefs d’entreprises du bassin rhodanien. Une nouveauté, tant Textor s’était éloigné du microcosme lyonnais. Cette façon de rassurer a séduit, bien aidée par les résultats sportifs de la bande de Paulo Fonseca. Une dynamique à entretenir jusqu’à fin 2025 mais surtout au retour de la trêve hivernale.
Pour ce faire, Michael Gerlinger et Matthieu Louis-Jean n’ont pas caché que l’OL veut se montrer actif durant le mercato hivernal. Seulement, la mise en garde est de mise, notamment chez le directeur technique : "une arrivée en prêt ou non entraînera un départ". Pas de folie des grandeurs donc alors que le club doit passer devant la DNCG début décembre. Dans un souci de transparence, Louis-Jean a confié que les retours de Fofana, Nuamah et Mangala "dans les prochaines semaines" devaient servir de renforts internes, limitant ainsi les mouvements.
L’OL reste encadré et doit encore et toujours compter chaque sou qu’il dépense. Même si la situation s’est logiquement améliorée par rapport à cet été et aux efforts faits, notamment en réduisant considérablement la masse salariale. "Avec l’option DNCG, nous avons pu rester sous la barre autorisée", abonde le directeur technique, bien suivi par son directeur général, plutôt confiant sur le passage devant le gendarme financier. "On a un encadrement de la DNCG, avec un budget autorisé en juillet. Il y a une forme de sérénité avant la DNCG parce que nous respectons les échéances avec la trésorerie". À l’OL, tout n’est pas encore résolu, mais la direction prise est pour le moment la bonne. Celle d’un retour sur le devant de la scène sans facétie et en se creusant les méninges.









































