Olympique-et-Lyonnais
·11 décembre 2025
OL - Go Ahead Eagles (2-1) : top, flop, ce qu’il faut retenir

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·11 décembre 2025

Niakhaté solide
On ne va pas se mentir, difficile de vraiment ressortir quelque chose de ce match. Il y a bien eu l’abnégation d’Afonso Moreira mais ce fut brouillon, Pavel Sulc encore décisif, mais c’est se contenter de peu. On pourra notamment malgré tout que Moussa Niakhaté s’est plutôt bien racheté de son match compliqué à Lorient. Avec un grand gaillard comme Smit, il a dû jouer des épaules et des coudes pour s’imposer. Mais il l’a plutôt bien fait. Dans une deuxième mi-temps décousue, il a toujours eu le pied qu’il fallait au bout endroit, à l’image de cette interception dans la surface dans le temps additionnel. Ayant poursuivi son effort, il aurait même pu tuer le match, sans une intervention de la tête néerlandaise sur la ligne.
Des relances axiales à outrance
L’égalisation néerlandaise aurait dû servir de signal pour l’OL mais aussi Corentin Tolisso. Sur une relance de Rémy Descamps, le contrôle trop long du capitaine lyonnais couplé au pressing de Suray a permis à Smit de remettre les deux équipes à égalité dès la 6e minute de jeu. Dans la volonté de l’OL de relancer court et de créer le décalage, il y a cette part de risques depuis le début de la saison. Seulement, ce jeudi soir, ce fut un enchaînement de tentatives manquées ou mal ajustées, notamment durant la première mi-temps. Dans son jeu au pied, Descamps a montré qu’il avait un peu de retard sur Greif.
Mais le gardien n’a pas été le seul fautif contre Go Ahead Eagles, à l’image de Tolisso moins à son aise avec deux, trois pertes de balle dans ce secteur axial dans son camp. A force d’insister, les Lyonnais sont devenus trop prévisibles et les Néerlandais ont vite compris le petit manège. Une pression plus forte sur l’homme et l’entrejeu lyonnais a eu un peu plus de mal à exister. Et quand le ballon réussissait à casser la première ligne, ce fut l’approximation de la passe ou l’imprécision technique du receveur qui ont rendu le cuir à l’adversaire.









































