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·8 janvier 2025
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Jean-Michel Aulas a fait de folles révélations sur la vente de l'OL à John Textor.
Jean-Michel Aulas s'est livré comme rarement, ce mercredi, dans un long entretien au média Carré sur Youtube. L'ancien président de l'Olympique Lyonnais est notamment revenu sur la vente du club à John Textor en décembre 2022 et son départ en mai 2023. Il avoue notamment qu'il regrette parfois d'avoir vendu le club, presque malgré lui...
"Si je regrette parfois d'avoir vendu ? Bien sûr, évidemment. Quand on dit vendu... J'étais le principal actionnaire mais je n'étais pas majoritaire. J'avais un peu moins de 50%, les deux actionnaires IDG et Seydoux se sont ligués contre moi, alors qu'ils ne s'appréciaient pas forcément, parce qu'ils avaient besoin de vendre. L'annonce a été faite en bourse de telle manière que je ne pouvais pas résister" regrette Jean-Michel Aulas.
Le dirigeant raconte ensuite que John Textor n'était clairement pas son premier choix. "C'est une chose un peu connue maintenant, j'ai fait tous les entretiens pour vendre au mieux. On avait 5 acheteurs et j'avais comme priorité Gillett, qui avait Liverpool. Le fils était venu assez longuement, je l'avais mis en priorité. Et la banque a mis John Textor en priorité, les actionnaires qui avaient eux fait un mandat pour vendre étaient prioritaires par rapport à moi. John n'avait pas les références dans le foot qu'avait la famille Gillett. C'était plus une question de personnalité, de relation. Quand on s'est mis d'accord avec John, j'ai dit "ok, mais à ce moment-là je vais vendre"; On s'est mis d'accord pour vendre une partie, puis rester 3 ans. Mais il y avait une possibilité dans les 3 ans de partir à tout moment, de mon fait ou de son fait. Et malheureusement les choses n'ont pas duré trois ans. On m'a demandé de partir avant."
Clairement, Jean-Michel Aulas n'était pas vendeur et il n'a pas demandé, non plus, de partir avant les 3 ans de présidence sous Textor. "Il était simplement prévu que je puisse partir ou qu'il puisse me libérer. Dans ce cas-là, si c'est lui qui prenait la décision, c'est là qu'il y avait une indemnisation qui correspondait à la période de 3 ans. Moi, j'avais proposé de partir tout de suite. Certains ont pensé que je voulais m'accrocher, pas du tout. J'ai commencé à travailler à la Fédération, j'ai été candidat pour devenir membre du comex et vice président. J'étais plutôt restant. Si les choses s'étaient faites avec Gillett, je serai resté plus longtemps. Je n'étais pas vendeur, je n'avais pas besoin d'argent".