OL : joueur sur-évalués, marché faussé, Textor balance une bombe | OneFootball

John Textor, l'ancien boss de l'Olympique Lyonnais, a fait une révélation sur les transfert réalisés dans le Rhône qui risque de faire parler.

Le curieux carrousel de transferts entre les clubs de John Textor et ceux d’Evangelos Marinakis, l’influent propriétaire de Nottingham Forest et d’Olympiakos continuent de faire parler alors que l'Américain a été écarté de l'Olympique Lyonnais cet été. Une mécanique discrète, rodée depuis trois ans et qui interroge plus que jamais.

Car avant même que les performances de l’OL ne reviennent au premier plan, certains observateurs ont commencé à lever un sourcil. Des joueurs qui voyagent entre Botafogo, Lyon, Forest ou Rio Ave, des montants qui fluctuent, et surtout un lien assumé entre les deux hommes, que l’Américain qualifie lui-même de "partenaire".

"Faites-moi une faveur pour celui-ci"

Le point de bascule a un nom : Moussa Niakhaté. Quand le Sénégalais, troisième choix en défense centrale à Nottingham et en difficulté physique, a atterri à Lyon pour 34 millions d'euros, un record dans le Rhône. Une somme qui, côté anglais, tombait à pic pour soulager les contraintes financières de Forest. Une affaire trop parfaite ? Les supporters s’interrogent, les experts aussi.

Piqué au vif, Textor a décidé de répondre. D’abord devant une chaîne de supporters brésiliens, où il a expliqué que ces échanges étaient le fruit d’un réseau volontaire : "Il est devenu le partenaire que nous voulions avoir", lâche-t-il.

Il a surtout lancé dans les colonnes du Times : "Un propriétaire d’équipe peut dire : "Faites-moi une faveur pour celui-ci ; vous savez que j’ai surpayé le précédent, compte tenu de ses performances". Chaque transaction est une négociation, et si vous souhaitez poursuivre vos échanges commerciaux avec un propriétaire en particulier, vous acceptez parfois la perception de la valeur de ce dernier, renonçant parfois à votre propre perception. Ces négociations peuvent être à double tranchant. Je parlais de la façon dont on ajuste une négociation sur les prix de transfert. Bien sûr, c’est autorisé et ce n’est pas du tout inhabituel".

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