OL : Kang est plus forte que lui, Textor l'avoue ! | OneFootball

John Textor, l'ancien patron de l'Olympique Lyonnais, s'est montré particulièrement élogieux envers Michele Kang, qui a pris sa place dans le Rhône.

L’Olympique Lyonnais a frôlé la catastrophe cet été. Au bord du gouffre, menacé d’une rétrogradation administrative en Ligue 2 par la DNCG, le club a joué sa survie sur le fil. Les Gones ont finalement évité le pire avec notamment le départ de John Textor et l'arrivée de Michele Kang à la place de l'Américain.

Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC ce lundi, le comboy a tenu à clarifier son statut, se défaisant de l'étiquette de "boss" qui lui collait à la peau lorsqu'il était encore président. Malgré son rôle d'actionnaire majoritaire, l'homme d'affaires américain refuse toute implication quotidienne.

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"Non, je ne suis pas ‘le boss’", a-t-il fermement insisté. Son rôle se limite désormais à un droit de regard lointain, réservé uniquement aux décisions qui "dépassent ce cadre" de la gestion courante. Quant au quotidien de l'OL, il est on ne peut plus clair : "Je ne prends absolument aucune décision en ce moment, à part, par exemple, décider d’allumer ou non la télévision. Je souhaite le meilleur à Michele".

"Elle le fait déjà mieux que moi"

Face à la DNCG, l’Américain a rapidement compris que son style était devenu un handicap politique. Il explique avoir lui-même fait appel à Kang : "Je lui ai demandé de réfléchir à l’idée d’être co-présidente ici, au moins, à cause de ces problèmes. Nous savions que politiquement, avec la gouvernance, ma nature amusante et disruptive n’était pas bonne pour ma relation avec la DNCG et je lui ai demandé de réfléchir à prendre ce poste", a-t-il raconté.

L'échec initial face au gendarme financier, le 24 juin, a rendu cette nomination nécessaire, vitale. "Avec la relégation, c’est devenu nécessaire. La seule façon de passer l’appel, c’était de changer de dirigeant". Le pari a payé. Le 9 juillet, un peu plus de deux semaines après l'annonce d'une relégation, l’OL était repêché. Textor ne tarit pas d’éloges sur celle qui est désormais la présidente de l'OL : "C’est elle qui dirige Lyon (...) Elle va beaucoup mieux gérer les relations ici, elle le fait déjà mieux que moi". Une confession sans appel de l’ancien patron, qui reconnaît ainsi la supériorité de sa successeure dans le jeu politique et institutionnel. L'intéressée appréciera.

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