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·23 novembre 2024
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Le patron de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) Jean-Marc Mickeler s'est exprimé sur le cas de l'OL et a répondu aux différentes provocations de John Textor, dans une interview accordée au journal l'Équipe, ce vendredi.
L'OL est actuellement relégué en Ligue 2 à titre conservatoire, après la décision prise par la Direction national du contrôle de gestion (DNCG), qui a comptabilisé plus de 500 millions d'euros de dettes au sein du club de John Textor. Le propriétaire américain a dernièrement critiqué le fonctionnement du gendarme financier du football français. Ce vendredi, pour le quotidien sportif l'Équipe, le patron de la DNCG Jean-Marc Mickeler a tenu à lui rappeler la mission principale de la commission.
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"La DNCG a parfaitement écouté, entendu et compris ce que Textor lui a expliqué. Il a la conviction que lorsqu'il aura coté Eagle Group aux États-Unis, qu'il aura vendu Crystal Palace et un certain nombre de joueurs, la combinaison d'un ou plusieurs de ces éléments lui permettra d'améliorer de façon substantielle la situation de l'OL. Mais le rôle de la DNCG, c'est d'être sceptique par rapport à toute opération qui n'a pas encore été réalisée. C'est ce que nous avons expliqué au club. La DNCG ne souhaite qu'une chose, c'est que John Textor concrétise ces opérations importantes et que nous soyons en mesure de ne pas confirmer cette rétrogradation lors de la prochaine audition. Nous discutons avec lui depuis de nombreux mois. Ces opérations ont été repoussées et n'ont pas été préfinancées en risque comme nous le demandons pour les autres clubs. La DNCG demande des garanties bancaires ou du cash pour couvrir une partie de ces risques. Si cette garantie aurait pu permettre à l'OL d'éviter des sanctions ? Absolument. D'autres clubs le font. Il n'y a pas de décision d'exception pour l'OL. Nous lui avons demandé, comme à d'autres, de préfinancer ce que nous considérons être des risques de non-exécution budgétaire. Nous lui avons présenté le fonctionnement de la DNCG et ses demandes lorsqu'il a acheté le club. Cette rétrogradation à titre conservatoire est un avertissement, ni plus, ni moins", a commenté Jean-Marc Mickeler.