OL : le prix du transfert de Mikautadze finalement divisé par deux ? | OneFootball

L'Olympique Lyonnais, qui avait annoncé vendre Georges Mikautadze pour environ 40 millions d'euros, ne va percevoir que la moitié de ce chiffre.

Les voyants sont (un peu) repassés au vert du côté dde l'Olympique Lyonnais. Après une saison 2024-2025 plombée par les déficits, Eagle Football Group a dévoilé lundi soir des chiffres trimestriels plutôt rassurants. Entre juillet et septembre 2025, le club affiche un chiffre d’affaires de 70,8 millions d’euros, soit une hausse de 7 % sur un an. Une bouffée d’air frais due principalement au marché des transferts.

Au cœur de cette embellie, on retrouve notamment Georges Mikautadze. L’attaquant géorgien, transféré cet été à Villarreal, a largement contribué à redresser les comptes lyonnais. Mais derrière cette vente en apparence juteuse, une surprise de taille se cache : le montant réellement encaissé par les Gones est bien inférieur à ce qui avait été annoncé.

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Seulement 22 millions pour l'OL

Villarreal avait déboursé 36 millions d’euros (dont quatre de bonus potentiels) pour s’attacher les services de l’ancien Messin. Pourtant, le rapport trimestriel d’Eagle Football Group révèle que seulement 22,6 millions d’euros ont effectivement été perçus par le club. Une différence de plus de 13 millions d’euros, qui s’explique par les déductions liées aux contributions, intéressements et clauses diverses, notamment celles concernant le FC Metz, ancien détenteur de droits sur le joueur.

Si l'attaquant reste le transfert phare du trimestre, il n’a pas été le seul à rapporter gros. Le départ de Lucas Perri à Leeds United (12,9 millions), celui d’Adryelson à Al Wasl (1,2 million) ou encore de Jordan Veretout à Al Arabi (0,5 million) ont permis de gonfler les recettes, complétées par 3,2 M€ de prêts et produits divers. Au total, le trading de joueurs a généré 40,2 millions d’euros.

Cette performance ponctuelle ne doit toutefois pas masquer la réalité, car le club prévoit toujours un résultat annuel très déficitaire pour l’exercice précédent, dont la publication a d’ailleurs été repoussée. La vente de Mikautadze et consorts offre donc un répit, mais pas encore un vrai redressement.

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