Olympique-et-Lyonnais
·16 septembre 2025
OL : le Rennais Anthony Rouault devait être exclu

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·16 septembre 2025
En avril dernier, Matthieu Louis-Jean était déjà sorti de sa réserve pour des faits similaires au cours du derby perdu 2 à 1 par l'OL. Dimanche, le directeur technique a de nouveau pris la parole pour exprimer son incompréhension vis-à-vis de l'arbitrage français. Après la semelle de Lucas Stassin sur Corentin Tolisso, c'est celle d'Anthony Rouault sur Khalis Merah qui fait polémique.
Enfin polémique, pas tellement. La grande majorité des acteurs et des observateurs de ce sport sont d'accord pour dire que le défenseur rennais méritait un carton rouge sur cette action de la 18e minute. Mais les arbitres du match Rennes - Olympique lyonnais (3-1) n'en faisaient visiblement pas partie. Une erreur pour la Direction de l'arbitrage de la FFF.
Lundi, dans la soirée, elle a publié son habituel communiqué pour revenir sur les points chauds du week-end. Et comme on pouvait si attendre, elle a confirmé que le footballeur breton n'aurait pas dû terminer la rencontre. En effet, "la faute est réalisée à l'aide d'une semelle qui vient directement impacter la face externe du mollet droit" de Merah.
Un geste mettant "clairement en danger l'intégrité physique de la victime". Ce qui aurait dû entraîner "l'exclusion" du fautif. Dans ce débrief, on dispose également des retours de la VAR, qui a bien contrôlé l'action, mais n'a pas appelé Ruddy Buquet, le central. Stéphanie Frappart estimait que le point d'impact était "haut", mais que le pied du Bretillien "ne reste pas" sur le mollet du Rhodanien "et glisse". L'OL devra se contenter de ces explications. Sachant que Rouault a en plus égalisé pour Rennes, de quoi augmenter la frustration.
Le rapport de la Direction de l'arbitrage :
"La faute commise par le joueur rennais est réalisée à l'aide d'une semelle qui vient directement impacter la face externe du mollet droit du joueur lyonnais, avec une intensité qui se déplace ensuite sur le haut de la cheville de ce dernier. Ce geste sanctionnable met clairement en danger l'intégrité physique de la victime. En conséquence, le joueur fautif aurait dû être exclu pour s'être rendu coupable d'une faute grossière et l'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage était attendue."