OL : l'étonnant coup de pouce à 100 millions de la justice anglaise à John Textor | OneFootball

John Textor a reçu un sursis inattendu dans une affaire juridique qui aurait du coûter à l'homme d'affaires américain 100 millions d'euros.

Depuis son arrivée à la tête de l'Olympique Lyonnais, John Textor a vécu une aventure mouvementée. Au-delà des performances sportives et des critiques acerbes sur la gestion du club suite à sa mise à l'écart, une ombre bien plus menaçante planait sur sa holding Eagle, une lourde condamnation financière. L'acrobate de la finance était engagé dans un bras de fer colossal avec le fonds Iconic, dont l'issue laissait craindre le pire.

Le litige trouve sa source au moment du rachat de l’OL fin 2022. Iconic, un fonds d’investissement, avait misé 75 millions de dollars dans Eagle. En échange d'une participation de 15,7 %, l’accord prévoyait une condition majeure, l'introduction rapide de la société à la Bourse de New York. Cette promesse n’ayant jamais été tenue, le fonds a logiquement réclamé le rachat de ses parts.

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Un sursis inattendu pour Textor

En vertu du contrat non respecté, Iconic exigeait une somme épaisse : l’argent investi, majoré de 11 % d’intérêts annuels soit une facture estimée à environ 95 millions d'euros pour Textor. L'automne dernier, la Cour commerciale britannique avait d’abord rejeté la défense de l’homme d’affaires qui refusait de payer.

Et alors que le scénario d'une indemnisation salée pour Eagle paraissait inéluctable, John Textor a décroché un rebondissement spectaculaire. Lundi soir, la Cour d’Appel britannique a en effet tranché en sa faveur, lui accordant le droit de faire appel de la décision initiale. Un sursis inattendu offrant une bouffée d'oxygène à l'Américain. Cette procédure repousse l'échéance à 2026.

L'obtention de ce droit d'appel lui permet donc de continuer à manœuvrer sans l'obligation immédiate de devoir indemniser l'un de ses partenaires. Ce temps gagné par Textor est d'autant plus précieux qu'il intervient en pleine restructuration de son empire. Si l'Américain est persona non grata du côté de Lyon, il retrouve des couleurs au Brésil où il espère devenir le seul décideur à terme de Botafogo.

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