OL - Olympiakos (2-0) : les bons points du 4-2-3-1 | OneFootball

OL - Olympiakos (2-0) : les bons points du 4-2-3-1 | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Olympique-et-Lyonnais

Olympique-et-Lyonnais

·27 septembre 2024

OL - Olympiakos (2-0) : les bons points du 4-2-3-1

Image de l'article :OL - Olympiakos (2-0) : les bons points du 4-2-3-1

Face à l'Olympiakos jeudi, l'OL a basculé dans un 4-3-1 lui offrant clairement un visage plus attrayant (2-0). Si ce schéma était le bon pour cette rencontre, reste à savoir s'il sera utilisé dans la durée par Pierre Sage.

Après trois rencontres consécutives disputées en 3-5-2, Pierre Sage a choisi pour le retour de l'OL en coupe d'Europe de bousculer les choses. Contre l'Olympiakos, l'entraîneur jurassien, aussi bien pour donner du temps de jeu à ses ailiers Ernest Nuamah et Malick Fofana, que pour déstabiliser le dernier vainqueur de la Conference League, est parti sur un 4-2-3-1.

Un choix payant, à la fois parce que ses troupes ont affiché bien plus d'allant offensif, et parce que les intentions se sont matérialisées au tableau d'affichage (victoire 2-0). "On ne les attendait pas sur un 3-5-2. Je pense qu’ils ont voulu nous surprendre et s’adapter à notre système sur les derniers matchs. Finalement, ça les a peut-être surpris à leur tour du fait qu’on joue avec un autre dispositif avec des ailiers, a observé le coach de 45 ans. Notre bon début de partie peut être lié à ça."


Vidéos OneFootball


Un bon début de match et super deuxième période

Effectivement, les premières minutes ont parfois donné lieu à des séquences de handball, avec un ballon qui ne quittait pas les pieds rhodaniens et les trente mètres grecs. Ultra-dominateurs, les coéquipiers d'Alexandre Lacazette ont eu du mal à se créer de grosses situations, mais on sentait que ses assauts pouvaient faire craquer la défense adverse, notamment sur les côtés. Il n'en fut finalement rien à l'issue du premier acte, la faute surtout à une baisse de régime entre la 15e et la 35e minute environ.

Mais sans paniquer, malgré le doute qui aurait pu trotter dans leur tête après l'inconcevable défaite dimanche dernier face à l'OM (2-3), les Lyonnais ont sorti une très bonne deuxième période, durant laquelle ils ont enfin été récompensés grâce à Rayan Cherki et à Saïd Benrahma, une histoire de retour en quelque sorte. "En première période, on s'est créés beaucoup d'occasions, mais sans parvenir à marquer, a constaté Nemanja Matić, qui fêtait sa 100e européenne ce jeudi. On savait qu'après la pause, il faudrait être plus clinique. On devait conclure rapidement pour leur rendre la tâche plus difficile."

Cherki, l'atout créativité

Le thème de l'efficacité est d'ailleurs revenu aussi chez Clinton Mata pour différencier les deux précédents rendez-vous de l'OL. "On a essayé de terminer les actions. C’est ce qui nous a manqué lors du dernier match. On n’a pas eu de chance et on n’a pas été assez tueur offensivement ce jour-là (contre Marseille, NDLR). C’est ce qui fait la différence. On est tous heureux de pouvoir gagner cette rencontre. Comme vous avez pu le dire, ne pas prendre de but, c’est encore mieux, a apprécié le défenseur. On a apporté beaucoup de sérieux, on a joué très haut, très compact."

Avec beaucoup plus de présence aux abords et dans la surface et l'envie de ne pas reculer, il est vrai que les partenaires de Corentin Tolisso ont globalement étouffé une formation du Pirée qui n'avait pas les armes pour les déstabiliser. Le 4-2-3-1 était donc la bonne solution, même si Nuamah et Fofana n'ont pas livré leur meilleure performance. Cela a aussi permis de voir Wilfried Zaha en action, et d'imaginer le champ des possibles avec cette formule à quatre éléments offensifs.

Cherki en a profité pour rayonner sur le jeu. Tout ne fut pas parfait, mais le milieu de terrain a une nouvelle fois marqué, et dans cette position de numéro 10, il a démontré qu'il pouvait être bien utile pour débloquer certaines situations. Il est incontestablement l'atout créatif que l'Olympique lyonnais n'avait pas jusqu'ici. Et même dans l'entrejeu, Tolisso et Matić n'ont pas fait leurs 33 ans de moyenne d'âge.

Est-ce un dispositif viable face à de meilleures équipes ?

Alors est-ce que ce schéma en 4-2-3-1 est viable sur la durée, ou est-ce la faiblesse de l'Olympiakos qui a mis le pensionnaire de Ligue 1 dans le confort ? Il a certainement un peu des deux. On le sait, la quête d'équilibre est importante pour un entraîneur, et il faudra attendre un peu avant de savoir si avec cette tactique, cette équipe peut l'être, même contre une meilleure adversité. En tout cas, Sage a du choix s'il souhaite s'engager dans cette voie, ce qui est un des autres atouts de ce dispositif.

On attend donc désormais avec impatience le duel face à Toulouse dimanche (15 heures), pour la sixième journée de championnat. L'OL a montré un beau visage au milieu de semaine, ce qu'il doit prolonger ce week-end, ainsi que dans les jours et mois à venir. "C’est clairement un match plein, ça nous redonne de la confiance pour aller à Toulouse plus sereinement. C’est une des parties où on a été le plus sérieux de la première à la dernière minute. On leur a mis la pression, il y a eu beaucoup de bonnes choses à retenir, mais il faut savoir qu’on va faire de la vidéo et qu’il y aura des choses à améliorer encore, a jugé Mata. Tout n’est pas parfait, mais ce sont de bonnes bases." Des bases que l'on souhaite aux Rhodaniens de consolider par la suite, en 4-2-3-1 ou dans un autre système.

À propos de Publisher