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·18 novembre 2024
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Dans une interview parue ce samedi dans les colonnes du Progrès, le patron de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) Jean-Marc Mickeler s'en est pris allusivement au propriétaire de l'OL John Textor, dans une interview parue dans le quotidien Le Progrès, samedi dernier.
Ce vendredi, John Textor s'est présenté face aux médias pour exprimer son mécontentement autour de la décision prise par la DNCG envers sa propriété, l'Olympique Lyonnais, menacé de relégation à titre conservatoire d'ici la fin de la saison. "Que la DNCG me dise comment gérer mon business me paraît maladroit", relevait Textor, condamné à faire face à ce type d'organisme pour la première fois. Le patron du "gendarme financier" du football français Jean-Marck Mickeler lui a répondu indirectement, vendredi dernier, dans les colonnes du Progrès, en évoquant le cas de la multi-propriété.
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"Une triple garantie : la capacité d’exécution sur un temps suffisamment long pour faire grandir et valoriser l’institution, le fait de savoir de quoi on parle et, la plus compliquée, de respecter l’histoire en conservant ce qui fait la force du club. On leur rappelle les règles pour qu’ils sachent où ils mettent les pieds. On veut être certain de la pérennité du projet. Ceux qui espèrent faire vivoter le club deux ou trois ans dans l’espoir de réaliser une plus-value, nous ne les encouragerons jamais. On ne veut pas de joueurs de casino."
"L’UEFA a édicté des règles visant à protéger l’intégrité des compétitions européennes, en définissant notamment les différents niveaux de relation entre clubs d’un même groupe. L’une de nos préoccupations est d’éviter des situations où les mouvements de joueurs entre clubs frères auraient une vocation autre que de renforcer l’effectif. Il n’en demeure pas moins que la multipropriété est devenue inéluctable : 258 clubs sont aujourd’hui concernés en Europe. Le foot français apprend à s’accommoder des exigences liées à ce système capitalistique."