Foot National
·29 juillet 2025
OL : pas de sanction pour Jean-Michel Aulas après ses propos sur le maintien de Lyon

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·29 juillet 2025
Le Conseil national de l’éthique a décidé de classer sans suite la saisine déposée par le Conseil de surveillance de la FFF au sujet de l’intervention de Jean-Michel Aulas dans le dossier DNCG de l’Olympique lyonnais.
Sa phrase avait fait grincer quelques dents. Mais elle ne lui vaudra finalement aucun rappel à l’ordre. Le Conseil national de l’éthique (CNE) a tranché : Jean-Michel Aulas ne sera pas sanctionné pour avoir déclaré avoir "aidé" à maintenir l’OL en Ligue 1. Le 9 juillet, dans une interview à L’Équipe, le vice-président de la FFF et ancien président emblématique de l’Olympique lyonnais affirmait : "J’ai fait tout ce que j’ai pu pour aider (…) J’ai aidé pour que Lyon reste à sa place, en Première Division." Une sortie qui a rapidement provoqué l’embarras au sein de la gouvernance fédérale, et conduit à une saisine officielle du Conseil de surveillance (CS) de la Fédération, deux jours plus tard.
Pour certains, cette déclaration pouvait laisser entendre une intervention directe dans le dossier de la DNCG d’appel, alors que l’OL venait d’être maintenu en Ligue 1. Une position jugée potentiellement contraire aux règles de déontologie, Jean-Michel Aulas occupant depuis janvier un rôle clé au sein de la FFF. Mais après examen, le CNE a estimé que les propos du dirigeant de 76 ans, « pour maladroits qu’ils soient, ne sauraient être regardés comme constituant un manquement aux principes d’éthique et de déontologie ». Le conseil, présidé par Frédéric Thiriez, a ainsi classé la saisine sans suite.
Dans son analyse, le CNE s’est notamment appuyé sur les déclarations de Michele Kang, nouvelle présidente de l’OL. Cette dernière avait pris soin de clarifier la posture de Jean-Michel Aulas dans le dossier : "Jean-Michel Aulas nous a soutenus mais étant vice-président de la FFF, il y avait une notion d’indépendance à respecter et il n’a pas participé à nos échanges car il y aurait eu conflit d’intérêts." Une mise au point jugée suffisante par l’instance pour démontrer que l’ancien patron de l’OL n’avait pas pesé sur la décision finale rendue par la DNCG d’appel.
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