Olympique-et-Lyonnais
·20 janvier 2024
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·20 janvier 2024
La qualification et puis c’est tout. En rentrant à Lyon dans la nuit de vendredi à samedi, Pierre Sage et ses joueurs n’ont clairement pas dû faire la fête dans l’avion. Il n’y avait pas de quoi toute façon. Comme à chaque fois lorsqu’il s’agit de la Coupe de France, voir l’OL se qualifier aux dépens de Bergerac n’était finalement que le strict minimum. Une élimination aurait dans le cas contraire été vue comme un véritable affront et une goutte de plus dans le vase déjà bien rempli d’une saison chaotique. Finalement, malgré une pelouse qui n’a pas aidé, la formation lyonnaise a assuré l’essentiel avec cette victoire 2-1.
Mais il n’y avait pas de quoi fanfaronner vendredi soir à Limoges. "C’est une qualification, mais dans le contenu ce n’est pas ce qu’on attendait", a admis Pierre Sage après la rencontre. La peur de la contreperformance après le revers contre Le Havre s’est petit à petit installée dans les têtes lyonnaises alors que l’OL dominait pourtant les débats. "On avait des temps calmes avec le ballon, mais quand on le perdait, ils jouaient dans notre dos et nous mettaient en difficulté. Psychologiquement, on se disait que ce serait dur de se faire sortir par un adversaire qui joue trois niveaux en dessous, donc ça a trotté dans les têtes forcément."
La peur du vide a eu raison de la maitrise collective. L’OL n’est pour le moment "toujours pas guéri" et le moindre grain de sable pour venir enrayer la machine si bancale entre Rhône et Saône. Vendredi soir, fort heureusement, les évènements n’ont pas été contraires comme ce fut le cas face au Havre. Le rouge donné par Mr Batta a été un brin sévère pour Bergerac, tandis qu’un penalty aurait pu être sifflé en fin de match, sans que l’on crie au scandale.
Le BPFC a plus que joué avec ses armes et Pierre Sage a tenu à rendre hommage à son adversaire du soir. "C’est toujours compliqué de jouer un match dans ces conditions-là, avec un adversaire en plus qui égalise juste avant la mi-temps. J’ai dit à leur coach (Yassine Azahaf, NDLR) que l’histoire aurait pu être très belle pour eux, car le scénario ne s’écrivait pas trop mal. Mais on a réussi à marquer ce but suite à un coup de pied arrêté."
En marquant pour la première fois de la saison, Maxence Caqueret a enlevé une belle épine du pied à son club formateur.