Olympique-et-Lyonnais
·24 février 2025
OL - PSG (2-3) : "En deuxième période, on a montré qu'on voulait gagner", positive Cherki

In partnership with
Yahoo sportsOlympique-et-Lyonnais
·24 février 2025
Nourrissez-vous des regrets après cette défaite de l'OL contre le PSG (2-3) ?
Rayan Cherki : Oui, forcément. Par rapport à notre deuxième période, les ingrédients qu'on a mis... Je pense qu'on peut regretter notre première période. Il va falloir continuer sur cette lancée. En deuxième période, on a montré qu'on était une équipe qui veut gagner, qui veut jouer, qui veut aller de l'avant. Il faut continuer comme ça.
Qu'est-ce qui vous a déplu lors du premier acte ?
Je pense qu'on a trop regardé (le PSG) jouer. Moi, le premier. On a trop été dans l'attente d'une petite erreur ou quelque chose comme ça. Il faut vraiment travailler là-dessus. Paris est une bonne équipe, ils jouent bien au ballon. On aurait dû se lâcher plus tôt, jouer plus tôt, plus fort. De les mettre à mal comme on l'a fait lors de la deuxième période. D'où ma réponse par rapport aux regrets.
C'est tactique, de l'inconscience ?
Il y a un peu de tout. Il y a de l'inconscience, de la tactique, il y a de nombreuses choses. Je ne sais pas pourquoi, on n'a pas mis les mêmes ingrédients (lors du 1ᵉʳ acte par rapport au second acte). Mais, je le répète, il va falloir continuer sur ce qu'on a produit en seconde période parce qu'il y a beaucoup de positif.
C'était compliqué de faire remonter le bloc, lors des 45 premières minutes. Vous étiez un peu seul devant...
Il n'y a rien d'impossible dans le football. On devait juste faire preuve de plus de courage. Ce sont d'ailleurs les mots utilisés par le coach à la pause : d'être courageux, d'aller de l'avant et de tenter. Ces mots ont été plus que valables lors de la seconde période.
En somme, d'être un peu moins frileux et plus ambitieux dans le jeu ?
Je ne pense pas qu'on a été frileux. C'est vrai, qu'on a eu des consignes un peu particulières qui auraient pu être efficaces. Il faut vraiment garder le positif. Quand on voit le niveau de Paris et comment on a pu les faire douter, c'est absolument là-dessus qu'il faut appuyer. Si je ne suis pas fou, je pense que tout le monde a vu que les 20 dernières minutes, non même les 45 dernières minutes, on a poussé pour revenir au score. Ils étaient un peu dans le doute.
Avant la rencontre, John Textor s'est présenté, en bord de pelouse, avec un chapeau de cow-boy. Vous en parlez entre vous de tout ce qui se passe en ce moment entre votre président et celui du PSG et des tensions au sein de la LFP ?
Non. On ne calcule pas. On est là pour faire notre job, donner le maximum pour le club, la ville. Tout ce qui se passe en dehors, on ne calcule pas. On reste dans notre bulle. Le plus important, c'est de récolter le plus de points afin d'engranger la maximum de confiance et que la fin de saison se passe à merveille.