OnzeMondial
·11 novembre 2025
OL - PSG : l’arbitre n’a commis aucune erreur, ses patrons ont tranché !

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·11 novembre 2025

Les polémiques arbitrales du choc OL – PSG n'ont pas lieu d'être pour la direction de l'arbitrage, qui estime que toutes les décisions de Benoit Bastien se justifient.
Après la défaite de l’OL face au PSG (2-3), dimanche soir, les Lyonnais ont dénoncé plusieurs décisions arbitrales jugées défavorables. Corentin Tolisso s’est emporté (« Il y a des erreurs tous les week-ends ») et l’adjoint Jorge Maciel a ironisé. « En face, c’est la meilleure équipe d’Europe, ils n’ont pas besoin de jouer à seize, car je compte le VAR aussi ! » Mais la Direction de l’arbitrage (DA) a analysé toutes les actions litigieuses et conclut selon l'Equipe : aucune erreur manifeste n’a été commise par l’arbitre Benoît Bastien ni par le VAR Jérôme Brisard.
Première situation, sur un corner de Moreira, le ballon semble effleurer la main gauche du défenseur parisien Illia Zabarnyi. L’OL réclame un penalty, mais le VAR ne bouge pas. La DA estime que « le VAR a respecté le protocole de l’IFAB », précise Amaury Delerue, manager des arbitres de Ligue 1. « Aucune image ne montre clairement que la décision de ne pas siffler est erronée avec certitude. » Même si le geste paraît suspect, le contact éventuel n’altère pas la trajectoire du ballon.
Ensuite, le PSG reprend l’avantage après une récupération musclée de Vitinha sur Tessmann. Le Portugais touche le ballon, mais heurte aussi le genou du Lyonnais, provoquant sa chute. C’est l’action la plus controversée du match. Amaury Delerue reconnaît une situation litigieuse, sans condamner le choix de l'arbitre. « On irait prioritairement vers une faute et un but refusé, mais on est en zone grise. Le contact existe, mais le ballon est bien joué. La décision du VAR de ne pas interpeller M. Bastien peut se comprendre. » Autrement dit, s’il y a eu débat au sein de la DA, le protocole VAR a été correctement appliqué, puisqu’il n’y avait pas de certitude d’erreur.
Dernière situation enfin, alors que Tagliafico touche le poteau, Lee Kang-in le frôle du pied après sa frappe. Les Lyonnais réclament un penalty, en vain. La DA est catégorique. « Le contact est naturel et n’empêche pas Tagliafico de jouer le ballon », selon les patrons de l'arbitrage, qui ont par ailleurs jugé le carton rouge de Tagliafico (90e+3) « incontestable », les deux avertissements étant parfaitement justifiés.
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